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Théo van Rysselberghe

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 10 février – 21 mai 2006 ; Gemeentemuseum, La Haye, 10 juin – 24 septembre 2006

1. Théo van Rysselberghe (1862-1926)
L’Espagnole, 1881
Huile sur panneau - 30 x 27,5 cm
Bruxelles, Collection royale
Photo : Service de presse
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Parallèlement à l’exposition dévolue à la Wiener Werkstätte (voir l’article), le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles présente une rétrospective majeure de l’œuvre de Théo van Rysselberghe. L’artiste n’ayant pas bénéficié d’une exposition monographique dans la capitale belge depuis 1927, on mesure l’intérêt de cette réunion très importante d’œuvres et le visiteur peut ainsi faire d’une pierre deux coups en visitant les deux expositions. La richesse de ce programme est tout à l’honneur du Palais des Beaux-Arts et s’inscrit dans une politique ambitieuse.

Cette rétrospective, qui sera présentée aussi au Gemeentemuseum de La Haye (10 juin – 24 septembre 2006), est placée sous la direction de Paul Dujardin et Anne Mommens (du Bozar) et sous le commissariat d’Olivier Bertrand qui travaille au catalogue raisonné de van Rysselberghe. Elle bénéficie aussi de la collaboration de Catherine Gide (fille de l’écrivain et petite-fille du peintre) et de différents chercheurs : l’entreprise allie ainsi ambition muséographique et travail scientifique de longue haleine. De fait, ce sont 180 œuvres accompagnées de nombreux documents, qui occupent les quelque dix salles de l’exposition : après la scénographie compliquée et « radicale » de l’exposition Wiener Werkstätte, la présentation tout à fait académique et sereine des tableaux de Van Rysselberghe constitue un moment de ressourcement et les belles salles conçues avec intelligence se suivent, faisant découvrir et redécouvrir un artiste trop souvent réduit à sa période néo-impressionniste.

2. Théo van Rysselberghe (1862-1926)
Octave Maus, 1885
Huile sur toile - 55,5 x 38,5 cm
Collection particulière
Photo : Service de presse
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3. Théo van Rysselberghe
(1862-1926)
Madame O[scar] G[hysbrecht],
1886-1887
Huile sur toile - 115,5 x 64 cm
Collection particulière
Photo : Service de presse
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Les expositions monographiques posent systématiquement le problème de l’exhaustivité : autant il est souhaitable de ne pas restreindre une œuvre à une période dite « inventive » au détriment des travaux précoces ou tardifs, autant on peut aussi se demander s’il est vraiment nécessaire d’aligner de très nombreuses œuvres lorsque celles-ci ne sont pas obligatoirement des chefs d’œuvre. Ici, on se trouve devant un cas de figure assez révélateur de tels problèmes. De très nombreux tableaux méritent l’attention par le fait même qu’ils sont inédits mais, en même temps, plusieurs salles souffrent d’une qualité moindre et (surtout pour les dernières années) n’augmentent en rien la gloire, par ailleurs légitime, du peintre. La première salle, consacrée aux années d’apprentissage, révèle un peintre formé par la tradition académique et réaliste mais non exempt de…

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