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Suite française. Dessins de la collection Jean Bonna Dessins italiens de la collection Jean Bonna

Paris, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, du 14 février au 23 avril 2006, puis au Musée d’art et d’histoire de Genève du 7 décembre 2006 au 25 février 2007 (pour l’exposition de dessins français)

Certains collectionneurs sont secrets, montrent leurs trésors avec parcimonie, voire pas du tout. D’autres à l’inverse participent largement aux expositions, n’hésitent pas à faire connaître leurs œuvres et jouent un rôle actif dans la vie des musées. Jean Bonna est de ceux-là, et l’interview qu’il nous a accordé témoigne à quel point il considère qu’il est normal pour lui de faire partager sa passion.

L’Ecole des Beaux-Arts, avec qui il a noué une relation tout à fait privilégiée, expose presque l’intégralité de ses dessins français et, en deux accrochages, quelques œuvres italiennes choisies. On ne sait ce qu’il y a de plus frappant dans ces deux ensembles dévoilés, de la qualité des feuilles ou de la rapidité (moins de vingt ans) avec laquelle il a su constituer un tel ensemble.

1. Andrea del Sarto (1486-1530)
Etude pour une mère et son enfant
Sanguine - 22,3 x 13,9 cm
Genève, collection Jean Bonna
Photo : Patrick Goetelen
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Le catalogue « français » - dont il faut souligner, comme c’est l’habitude à l’Ecole des Beaux-Arts, la richesse, la qualité éditoriale, et l’excellent rapport qualité-prix [1] - a été écrit par les meilleurs spécialistes, sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles. Plusieurs dessins sont inédits, même si certains sont connus pour avoir été achetés aux enchères ou présentés par de grands marchands. Collection en devenir comme le souligne Pierre Rosenberg, elle ne vise pas forcément à l’universalité, mais concerne plusieurs écoles (italienne, française, nordiques [2]) et va du XVIe au XXe siècle classique (Balthus, Modigliani,...). Plutôt que de tenter un panorama complet (nous renvoyons pour cela aux deux catalogues) et de noter les - rares - œuvres un peu décevantes [3], faisons un choix très subjectif de quelques feuilles parmi celles qui nous paraissent les plus belles.

Pour le XVIe siècle, on pourra retenir plusieurs dessins italiens (le premier accrochage de l’exposition du cabinet…

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