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Salon du Dessin 2022, un retour à la normale, et en pleine forme

Après une édition annulée en 2020 et une autre privée des marchands et des acheteurs étrangers en 2021, le Salon du Dessin renaît au palais de la Bourse, comme aux plus beaux jours, à la nuance que, décalé de deux mois, il y fait beaucoup plus chaud. Beaucoup de dessins importants, un colloque (consacré aux dessins de jardin), non pas une, mais deux expositions de musées (le Grand Siècle et les Arts décoratifs, nous y reviendrons en fin d’article)… Tout ce qui fait le succès de cet événement, qui transforme Paris en capitale mondiale du dessin, à la plus grande joie des amateurs, est présent.


1. Théodore Géricault (1791-1824)
Têtes de chevaux d’un carnet de dessins, vers 1808-1810
Plume, encre brune, lavis brun - 18,5 x 29,5 cm
Galerie Ambroise Duchemin
Photo : Galerie Ambroise Duchemint
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Plusieurs nouveaux venus dans le palais de la Bourse y faisaient leur première apparition, dont Ambroise Duchemin, un jeune marchand qui y propose notamment un carnet de jeunesse (l’artiste a moins de vingt ans) de Théodore Géricault, comprenant 44 dessins. Nous en reproduisons ici une des plus belles pages, (ill. 1) mais elles sont toutes visibles dans un PDF sur son site Internet. Notons aussi la présence de trois nouvelles galeries italiennes, dont la galerie Enrico Frascione de Florence qui propose de nombreuses feuilles, parmi lesquelles nous avons retenu l’œuvre d’un artiste italien peu connu de la fin du XIXe siècle, mais d’une qualité remarquable (ill. 2).


2. Achille Tamburlini (1873- ?)
La chasse sauvage de la nuit de la Saint-Jean
Pastel - 44 x 56 cm
Galleria Enrico Frascione
Photo : Galleria Enrico Frascione
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Curieusement, une fois effectué le bilan des photos que nous avons demandées aux marchands pour illustrer cet article, nous nous sommes aperçu que la plupart des feuilles peuvent être datées autour de 1800. Cela ne veut pas dire évidemment que cette période serait surreprésentée lors de cette édition, et sans doute s’agit-il d’un hasard. Nous n’avons pas la prétention ici d’être exhaustif, ni même représentatif, mais de faire part de quelques coups de cœur.


3. Gustaf Fjaestad (1868-1948)
Le Clair de lune, Örebro, 1897
Gouache - 57 x 44 cm
Galerie Ary Jan
Photo : Galerie Ary Jan
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Parmi ceux-ci, commençons hors de cette période avec une gouache (elle ressemble à un pastel) de la fin du XIXe siècle (ill. 3) présentée par la galerie Ary Jan. Son auteur est un suédois dont nous avions déjà parlé, notamment à l’occasion de l’achat d’un de ses tableaux par le Musée d’Orsay (voir la brève du 15/5/18). On ne cesse de redécouvrir en France ces peintres scandinaves qui nous étonnent à chaque fois par leurs qualités. Gustaf Fjaestad travailla d’ailleurs avec Carl Larsson auquel le Petit Palais a consacré une rétrospective il y a plusieurs années (voir l’article).


4. Léon Spilliaert (1881-1946)
Arbres…

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