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Richard Wagner. Visions d’artiste. D’Auguste Renoir à Anselm Kiefer

Auteur : Sous la direction de Paul Lang

Un titre, Richard Wagner, un sous-titre, Visions d’artistes, et un sous sous-titre, D’Auguste Renoir à Anselm Kiefer, il fallait bien toutes ces précisions pour cadrer un sujet protéiforme, et informer le lecteur (et le visiteur de l’exposition, que nous n’avons pas vue) de ce qui l’attendait. L’honnêteté paie, et celui-ci, à quelques restrictions près, trouve ce qu’il était venu chercher : un panorama de l’inspiration wagnérienne, à travers cent cinquante ans de peintures et d’arts graphiques de tous les grands mouvements qui jalonnèrent la période, sans que soient oubliés la sculpture et les arts décoratifs. Un péché véniel s’est néanmoins glissé dans cet assaut de précisions qui met à mal la chronologie : pour séduire et faire moderne, les organisateurs ont fait référence dans leur titre à Renoir, peintre français né en 1841, et dont on expose une peinture de 1893 (un portrait de Wagner qui n’a rien à voir avec l’illustration de l’œuvre du musicien, puisqu’il s’agit d’une copie tardive du portrait d’Orsay, peint en 1882), lui sacrifiant, par exemple, leur compatriote Arnold Böcklin qui aurait dû bénéficier de la préséance de l’âge puisqu’il a vu le jour en 1827, et de l’antériorité de sa participation puisqu’il est présent dans l’exposition avec une œuvre de 1884, soit un an après la mort de Wagner, illustrant le début du grand cycle wagnérien avec une image de Fafner en dragon gardant le trésor des Niebelungen.

Dépassé ce minuscule, mais si courant, problème sémantique, on trouve ici réunis, après une introduction apologétique avec les deux portraits antithétiques du maître, par son compatriote Franz Von Lenbach et par Renoir, un ensemble d’œuvres variées, près de quatre-vingt, exposées majoritairement au musée Rath. S’y retrouvent, sous la houlette d’une même inspiration, presque toutes les nations européennes (Italie exceptée), touchées à un moment ou à un autre, par le wagnérisme et les images qu’il put faire naître. On pourra cependant regretter…

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