Contenu abonnés

Réouverture et exposition inaugurale du Musée départemental Maurice Denis

Maurice Denis. Bonheur rêvé
Saint-Germain-en-Laye, Musée départemental Maurice Denis, du 14 septembre 2021 au 19 juin 2022.

Heureux est le dénouement. Menacé très récemment encore de fermeture définitive, le Musée départemental Maurice Denis à Saint-Germain-en Laye a finalement rouvert ses portes en septembre dernier à l’issue de trois années de travaux. Une première campagne de rénovation d’un montant de 5,3 millions d’euros entièrement financée par le Conseil départemental des Yvelines qui, un temps attentiste, ne sut heureusement se résoudre au délitement du musée dont il a la charge depuis 1976.


1. L’atelier de Maurice Denis dans le jardin du Prieuré
Photo : Wikipedia/Marie-Lan Nguyen
Voir l´image dans sa page

Construit à la fin du XVIIe siècle, l’imposant bâtiment qui abrite le musée est un ancien hôpital général royal fondé à l’initiative de Madame de Montespan, constitué d’une seule des deux ailes initialement prévues et d’une chapelle. Désaffecté au début du XIXe siècle, il fut transformé en tannerie avant d’accueillir une communauté jésuite de 1875 à 1905. En 1910, Maurice Denis obtient de la paroisse l’autorisation d’occuper certaines pièces du rez-de-chaussée du couvent, indispensable extension de l’atelier de son logement voisin. Début 1912, alors que la commande du monumental décor de la coupole du Théâtre des Champs-Elysées l’obligeait de nouveau à s’agrandir, il lui fut accordé d’ériger un vaste atelier dans le jardin, conçu avec le concours de l’architecte Auguste Perret, structure initialement provisoire, finalement pérennisée.


2. Intérieur de la Chapelle Saint Louis du Prieuré
Photo : Musée départemental Maurice Denis
Voir l´image dans sa page

Deux ans plus tard, il acquit l’ensemble de la propriété dont il réaménagea l’aile avant de s’atteler à la réhabilitation et à la décoration de la chapelle qui l’occupèrent plus de quinze années. Baptisé « Le Prieuré », l’édifice fut la demeure familiale de l’artiste jusqu’à sa mort accidentelle en 1943. Au lendemain de la guerre, alors que les desseins muséaux aussitôt mûris par ses enfants ne purent se concrétiser, la demeure, départie de ses œuvres et de son mobilier, dispersés entre ses héritiers, accueillit un institut médico-pédagogique fondé par Bernadette Denis, l’une des aînées. En 1976, sollicité par les ayants-droits de l’artiste toujours aussi déterminés à préserver les archives familiales et les fonds d’atelier, le département des Yvelines fit l’acquisition de la propriété, parallèlement classée au titre des Monuments Historiques, afin d’y abriter les 1500 œuvres de la généreuse donation familiale alors consentie. Le Musée départemental Maurice Denis fut inauguré en 1980, retrouvant la configuration originelle de l’ancien hôpital royal préférée au cloisonnement fonctionnel conçu par Maurice Denis.


3. Vue de l’un des paliers de repos
Reproduction d’une photographie du vestibule d’entrée et de la bibliothèque
du Prieuré à l’époque de Maurice Denis
Photo : JD
Voir l´image dans sa page

Quarante ans après son ouverture, à l’heure du…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.