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Réouverture de la Galerie des Gobelins

1. Jean-Camille Formigé (1845-1926)
Galerie des Gobelins
Vue du bâtiment après restauration
Photo : André Morain
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Peu de temps après son arrivée au gouvernement, Renaud Donnedieu de Vabres avait pris une excellente décision : le sauvetage de la Gare du Sud, à Nice (voir brève du 6/8/04). Juste avant son départ, il a pu inaugurer la réouverture de la Galerie des Gobelins, sa seconde bonne action concernant les musées et le patrimoine en tant que Ministre de la Culture, puisqu’il a soutenu ce projet de bout en bout.

L’architecte Jean-Camille Formigé a édifié cette galerie (ill. 1) entre 1906 et 1913. Elle devait être inaugurée en 1914, mais fut affectée pendant la Première Guerre Mondiale au service de santé du gouvernement militaire de Paris. Ce n’est qu’en 1922 qu’elle put enfin servir de lieu d’exposition, de manière régulière jusqu’en 1939, puis plus épisodiquement jusqu’en 1972, date de sa fermeture. Restaurée, elle remplira désormais son rôle de vitrine des collections extrêmement riches du Mobilier National et de la Manufacture des Gobelins.
On ne peut imaginer parcours plus simple : deux galeries très hautes de plafond, reliées par un bel escalier. Les espaces se prêtent bien à la présentation de tapisseries, certaines fenêtres ayant cependant dû être obturées pour les protéger de la lumière.

2. Galerie des Gobelins
Vue de la galerie du rez-de-chaussée
Photo :D. Rykner
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L’exposition inaugurale se développe en trois parties. La première, consacrée aux créations contemporaines de la Manufacture, est présentée au rez-de-chaussée (ill. 2). Les deux autres occupent le premier étage, et permettent de découvrir d’une part la tenture d’Artémise (ill. 3 et 4), d’autre part un choix d’objets d’art appartenant aux collections du Mobilier National.

La réunion, après quatre siècles, de l’intégralité des tapisseries de l’Histoire d’Artémise est un événement considérable. Il…

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