Contenu abonnés

Renaissance faces. Van Eyck to Titian

Londres, National Gallery, du 15 octobre 2008 au 18 janvier 2009. L’exposition a été présentée (dans une version un peu différente) au Prado.

1. Mino da Fiesole (1429-1484)
Niccolò Strozzi, 1454
Marbre - H. 49 cm
Berlin, Skulpturensammlung, Staatliche Museum
Photo : D. Rykner
Voir l´image dans sa page

Organiser une exposition sur le portrait à la Renaissance relève presque de la mission impossible. Le sujet est trop général, souvent traité (encore récemment à Naples à Capodimonte), et il est difficile de réunir les œuvres compte-tenu de leur fragilité ou de l’importance pour leur musées qui rechignent (ou devraient rechigner) à s’en séparer.

Heureusement, la National Gallery a des idées et des ressources. Plutôt que de réunir un improbable ensemble de chefs-d’œuvre très connus venant de tous les grands musées et rassemblant les noms les plus célèbres, elle a choisi deux axes. Le premier consiste à se reposer en partie sur sa propre collection, ce qui évite des déplacements trop risqués (l’exposition est cependant allée à Madrid, au Prado) tout en proposant une réflexion autour d’œuvres capitales. Seul inconvénient, pour le visiteur habitué à voir Les Ambassadeurs de Holbein, le Portrait du doge Leonardo Loredan de Giovanni Bellini ou les Epoux Arnolfini de Van Eyck dans les salles du musée et sans bourse délier, celui-ci devra pendant trois mois payer son écôt et descendre au sous-sol dans les salles d’expositions. Le second axe a consisté à compléter la rétrospective par des œuvres importantes mais souvent mal connues du public. Ce parti pris évite la succcession de chefs-d’œuvres évidents tout en réussissant le tour de force proposer une vision cohérente du thème étudié. D’autant plus que, comme d’habitude à la National Gallery, la muséographie et l’accrochage sont parfaits, on pourra en conclure que l’exposition est une réussite.

L’organisation du parcours est thèmatique, et le visiteur est aidé d’un petit livret qui donne les clés de chaque section. Le catalogue lui-même est très agréable à lire, rassemblant, selon une recette qui tend à se perdre, essais et notices. Certes,…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.