Contenu abonnés

Plusieurs expositions à ne pas rater, à voir ou dont on peut se passer

Le nombre d’expositions en cours que nous avons vues est tellement important qu’il nous est difficile de consacrer à chacune d’entre elles, avant leur fermeture, un article très long. Ce choix n’est pas forcément fonction de la qualité de la manifestation. Nous avons été enthousiasmé par plusieurs d’entre elles que nous classons ici comme « A ne manquer sous aucun prétexte », mais nous n’avons pas encore pu trouver le temps d’écrire à leur propos faute de pouvoir étudier à fond leur catalogue et nous ne voulons pas que les lecteurs passent à côté.
Nous résumons donc ici celles que nous n’avons pas pu encore chroniquer en les classant par ordre d’intérêt décroissant [1].


A ne manquer sous aucun prétexte :

 L’heure, le feu, la lumière. Les bronzes du mobilier national 1800-1870, Galerie des Gobelins, du 21 septembre 2010 au 27 février 2011.

Comme c’est désormais son habitude, le Mobilier National propose une des meilleures expositions parisiennes, tant par la qualité des œuvres présentées - il est question ici essentiellement de bronzes d’ameublement du XIXe siècle - que par la scénographie (due à Didier Blin) mais aussi cette fois par la publication. Il s’agit de compléter un précédent catalogue en étudiant de nouvelles pendules et divers objets tels que des candélabres, des bougeoirs, des flambeaux ou des feux...
Parmi les objets les plus spectaculaires, on retiendra une pendule portant un groupe de La chute de Phaëton, datant des environs de 1800 qui figura pendant plus d’un demi-siècle au Palais des Tuileries (cat. 1) ou une paire de candélabres en forme de nids d’oiseaux dus au sculpteur Auguste Caïn (cat. 163). On remarquera aussi que certains objets, comme une pendule figurant Louis-Philippe saigne de sa propre main le courrier de cabinet, Werner (cat. 150) provenant du ministère de l’Intérieur, ont été récemment inscrits sur les inventaires du Mobilier National. La richesse du patrimoine de cette institution est infinie, cette exposition en est une nouvelle preuve. On ne peut donc que soutenir sa politique actuelle de dépôt de nombreuses œuvres dans des musées.

Commissaire : Marie-France Dupuy-Baylet

Catalogue : Marie-France Dupuy-Baylet, L’heure, le feu, la lumière. Les bronzes du Mobilier National, Editions Faton, 2010, 352 p., 75 €. ISBN : 9782878441307.


 France 1500, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, du 6 octobre 2010 au 10 janvier 2011.

L’exposition est à la fois magnifique par les œuvres qu’elle présente (même si le début du parcours du second niveau n’est pas tout à fait au même niveau que le reste), par la scénographie très réussie d’Hubert Le Gall (même si l’on regrette le manque de lumière) et par son catalogue qui représente une somme d’érudition impressionnante.
Le propos est de montrer comment cette période qui n’est plus tout à fait le Moyen Age mais pas encore complètement la Renaissance (du moins en France car en Italie les choses en vont bien différemment) est d’une richesse artistique…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.