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Pierre Loti, Fantômes d’Orient

Paris, Musée de la Vie romantique. Du 27 juin 2006 au 3 décembre 2006.

1. Pierre Loti en académicien, lors de sa
réception à l’Académie Française
le 7 avril 1892
© Benque & Cie, Paris
Voir l´image dans sa page

Depuis quelques années, le musée de la Vie romantique réussit la gageure d’organiser des expositions qui sortent des sentiers battus tout en attirant un large public, bien que pour certaines elles sortent de la mission dévolue à cet établissement. Dans le cas présent, le visiteur qui serait à la recherche d’une rétrospective à l’objet purement scientifique ferait fausse route. En effet, et même si la présentation est on ne peut plus sérieuse, c’est plutôt à un voyage que nous sommes invités, organisé sous la direction de deux commissaires invités, habitués des lieux ; Solange Thierry et Jérôme Godeau, mais quel beau voyage !

Pour une telle aventure, Pierre Loti (1850-1923) est le personnage idéal (ill. 1). Dans son enfance il partait déjà en rêve. A dix ans il installe son musée personnel dans les combles de la maison familiale de Rochefort. Avec cet amoncellement d’objets hétéroclites, formé en grande partie de souvenirs des contrées lointaines visitées par son frère, chirurgien de la Marine, il s’évade du monde des adultes qui l’entourent pour des périples tous plus extraordinaires. A dix-sept ans il présente avec succès le concours de l’Ecole Navale et débute ainsi une longue carrière itinérante qui le mènera pendant quarante deux ans sur toutes les mers du globe.
Le musée de la Vie romantique nous convie, sur les pas de Pierre Loti, marin, écrivain, académicien à quarante et un ans, à l’exploration de cet Orient qui fascina tant d’artistes pendant tout le XIX e siècle.

Deux lieux différents, un même esprit

La maison d’Ary Scheffer sur les pentes de la butte Montmartre et la demeure familiale de Pierre Loti à Rochefort en Charente Maritime, transformée par le facétieux romancier, n’ont à priori que peu de points communs. Les lieux, l’époque, le style, sont très différents. Pourtant il règne dans ces…

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