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Peintures des lointains. Voyages de Jeanne Thil

Calais, Musée des Beaux-Arts, du 15 juillet 2020 au 28 février 2021


L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Calais doit normalement durer jusqu’au 28 février. Rouvrira-t-elle le 7 janvier ? Sera-t-elle prolongée ? Difficile de le dire au moment où nous écrivons ces lignes qui auraient dû paraître le 15 décembre, jour de réouverture initialement prévu. Nous ferons comme pour les autres expositions qui seront traitées dans les prochains jours : si elles peuvent être vues, nous remonterons l’article sur la page d’accueil. Dans le cas contraire, au moins nos recensions marqueront-elles le fait qu’elles ont existé, et que nous les avons vues et souvent appréciées. Tel est le cas de l’exposition consacrée à Jeanne Thil [1], peintre qui avait été redécouverte en 2018 dans l’exposition du Quai Branly, « Peinture des Lointains », qui révélait son fonds de peintures coloniales et dont nous n’avions pas parlé, à tort.


1. Jeanne Thil (1887-1968)
Les Bourgeois de Calais, 1924
Huile sur toile marouflée
Calais, Hôtel de Ville
Photo : Didier Rykner
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Un regret très fort néanmoins. Si l’exposition est belle et mérite un détour par Calais, l’absence de catalogue est plus que dommageable, et encore davantage si l’on prend en compte l’effet de la pandémie qui interdira à beaucoup de la voir. Une fois celle-ci terminée, il ne restera plus qu’un petit fascicule de 28 pages bien insuffisant pour témoigner de sa richesse. Aucune publication n’ayant accompagné le don, celui-ci est par ailleurs impossible à appréhender dans son entièreté. Il faut espérer que cette lacune, au moins, sera prochainement comblée.


2. Jeanne Thil (1887-1968)
Nomade sous les murs de Sousse, années 1920
Huile sur toile
Collection privée
Photo : Didier Rykner
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Si Calais rend aujourd’hui hommage à celle qui y vit le jour en le 18 décembre 1887, c’est qu’elle se montra toute sa vie fidèle à sa ville natale. Élève de l’École nationale des Arts Décoratifs à Paris, puis de l’École nationale des…

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