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Opacité autour de l’appel à projets pour la reprise de l’Hôtel de la Marine

L’opacité la plus totale règne autour de l’Hôtel de la Marine (voir l’article). Les documents promis aux repreneurs potentiels semblent classés Confidentiel Defense puisqu’ils ne sont accessibles via cette page Internet que pour les possesseurs du mot de passe.
Nous avons demandé plusieurs fois, par mail et par téléphone, en tant que journaliste, à obtenir le précieux sésame et à visiter de fond en comble le bâtiment. Nous n’avons reçu au mieux que des réponses dilatoires.

Puisqu’il était impossible d’obtenir gain de cause de cette manière, nous avons donc décidé de proposer la candidature de La Tribune de l’Art à la reprise en bail emphytéotique de l’édifice. Celui-ci est bien situé, La Tribune de l’Art se développe et nous n’avons plus de place pour ranger nos livres. Nous avons donc envoyé, mercredi 15 décembre, un courrier recommandé (et un mail) à France Domaine pour l’en informer. A cette heure [1], nous n’avons encore reçu aucune réponse. Ce serait un peu présomptueux d’en conclure que notre candidature fait peur à ceux qui font tout pour assurer le triomphe de la paire Alexandre Allard-Renaud Donnedieu de Vabres. Car cette parodie d’appel à projets, où les entreprises n’ont qu’à peine plus d’un mois pour répondre, n’est évidemment organisée que dans cet objectif et pour « calmer les journalistes » comme le dit en privé l’ancien ministre de la Culture, aujourd’hui sur la sellette dans l’affaire de Karachi.

Car Renaud Donnedieu de Vabres et l’ex-propriétaire du Royal-Monceau n’ont rien négligé pour garantir le succès de leur opération. Une remarquable enquête d’Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin parue dans Le Nouvel Observateur n° 2406 du 16 décembre (« Les petits et grands travaux de Donnedieu ») est là pour en témoigner. On y découvre le lobbying effréné et infatigable de l’ancien ministre qui fait jouer tout son réseau pour mettre en avant le projet de son employeur. Et il n’a pas eu qu’un mois pour s’y préparer. On apprend par ailleurs que le…

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