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Millet

Lille, Musée des Beaux-Arts, du 13 octobre 2017 au 22 janvier 2018.

Nombreux sont les amateurs d’art à ne pas trop aimer Millet. Ou à croire qu’ils ne l’aiment pas faute de mieux le regarder. Nous confessons volontiers faire partie de ceux-là et nous nous rendions un peu à Lille en traînant les pieds. Et bien entendu, nous avions tort. L’exposition, très réussie et qui a bénéficié de prêts importants, dont beaucoup des États-Unis où le peintre fut toujours apprécié, le démontre amplement.


1. Jean-François Millet (1814-1875)
Pauline Ono en robe bleue
Huile sur toile - 73,3 x 60 cm
Cherbourg, Musée Thomas-Henry
Photo : Didier Rykner
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2. Jean-François Millet (1814-1875)
Pauline Ono en déshabillé, entre 1843 et 1844
Huile sur toile - 100,2 x 81,2 cm
Cherbourg, Musée Thomas-Henry
Photo : Didier Rykner
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Les œuvres sont accrochées de manière thématique, même si le début et la fin correspondent aux premières et aux dernières œuvres du peintre. Les portraits dont la plupart proviennent du Musée Thomas-Henry commencent le parcours. Les plus fascinants sont ceux de sa première épouse Pauline Ono, qui mourut très jeune à 23 ans de la tuberculose. La maladie se lit sur ses deux portraits, celui en robe bleue (ill. 1) et celui en déshabillé (ill. 2), images qu’il est difficile d’oublier. Millet est un grand portraitiste dont le réalisme se mêle à l’influence de la peinture espagnole qu’on commence alors à découvrir en France. Autre tableau conservé à Cherbourg, son Autoportrait (ill. 3) montre un homme sûr de lui, presque inquiétant, tandis que celui dessiné de la collection Bromberg (ill. 4), non moins intense, semble cependant plus aimable.


3. Jean-François Millet (1814-1875)
Autoportrait, vers 1841
Huile sur toile - 73,3 x 60 cm
Cherbourg, Musée Thomas-Henry
Photo : Didier Rykner
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4. Jean-François Millet (1814-1875)
Autoportrait, vers 1840
Crayon noir - 14,8 x 11 cm
Collection André…

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