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Lurçat intime. Œuvres sur papier de la collection de la Fondation Jean et Simone Lurçat

Paris, Académie des beaux-arts, Palais de l’Institut de France, Pavillon Comtesse de Caen, du 24 juin au 15 août 2021.

Cinq ans après la grande exposition monographique qu’elles consacraient à Jean Lurçat à l’occasion du cinquantenaire de sa mort (voir l’article), la Fondation Jean et Simone Lurçat et l’Académie des beaux-arts lui dédient une nouvelle exposition-dossier, dévoilant un pan largement méconnu de son œuvre protéiforme. Alors qu’en 2016, avec la collaboration du Mobilier national, étaient remarquablement mis en scène les productions picturales et céramiques de l’artiste aux côtés de ses fameuses tapisseries qui longtemps les muselèrent, manquait encore à l’appel son travail graphique dont les quatre gouaches de collection particulière exposées ne révélaient rien de l’ampleur du corpus dessiné et gravé. Quatre-vingt cinq feuilles y remédient aujourd’hui, issues de la collection personnelle de l’artiste conservée à la Maison-atelier Lurçat devenue propriété de l’Académie des des beaux-arts [1] - avec son entier contenu, mobilier, archives, œuvres autographes - depuis le legs de Simone Lurçat, sa dernière épouse, en 2009. Drastique florilège d’un ensemble d’un millier de feuilles largement inédites pour lequel des réserves dédiées, annexées à la Maison-atelier, ont été récemment aménagées.


1. Vue de l’exposition
Jean Lurçat (1892-1966)
Série d’aquatintes pour l’album Toupies, 1925
Paris, Fondation Jean et Simone Lurçat
Photo : Fondation Jean et Simone Lurçat – Académie des beaux-arts
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2. Vue de l’exposition
Jean Lurçat (1892-1966)
Série des Gladiateurs, 1959
Paris, Fondation Jean et Simone Lurçat
Photo : Fondation Jean et Simone Lurçat – Académie des beaux-arts
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Crayons, encres, gouaches, aquarelles, pointes sèche et aquatintes se succèdent tandis qu’un seul carton de tapisserie est présenté, l’Ésope qui avait été spécialement restauré pour l’exposition de 2016. Part substantielle du corpus graphique, les virtuoses et monumentaux cartons numérotés brevetés par Lurçat ne figurent qu’en de très rares exemplaires à la Fondation Jean et Simone Lurçat. L’essentiel du fonds, estimé, là aussi, au millier d’objets, est partagé entre l’Atelier-musée de Saint-Céré - château lotois de l’artiste - et la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé à Aubusson. Autre part non négligeable du corpus, les albums d’estampes et les livres illustrés ne sont que très sommairement évoqués par deux pointes sèches pour le portfolio Baroques, une série d’aquatintes pour l’album Toupies édité en quarante exemplaires par Jeanne Bucher (ill. 1) - toutes de 1925 - ainsi qu’un énigmatique Observatoire chinois à l’encre et au crayon préfigurant la série de dessins de l’album PPC, Pour prendre congé édité en 1933 toujours par Jeanne Bucher. Le sujet touche une facette supplémentaire de l’artiste, Jean Lurçat auteur. Auteur du texte liminaire de Toupies ici reproduit mais aussi de poèmes dont le recueil illustré Mes Domaines publié en 1958 chez Pierre Seghers fut récemment réédité…

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