Contenu abonnés

Louis XIV. L’homme et le roi

Versailles, Musée national du château, du 20 octobre 2009 au 7 février 2010.

1. Gian Lorenzo Bernini (1598-1680)
Louis XIV, 1665
Marbre - 105 x 95,5 x 46,5 cm
Versailles, Musée national du château
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

La nomination des présidents d’établissements publics pour une durée de seulement trois ans renouvelables oblige ceux-ci, lorsqu’ils viennent d’arriver à leur poste, à imprimer rapidement leur marque. Résultat (entre autres), des expositions montées trop vite. Celle consacrée à Louis XIV et à ses goûts artistiques, dont Jean-Jacques Aillagon ne cache pas qu’elle a été décidée peu de temps après sa prise de fonction à Versailles, a donc été élaborée en moins de deux ans. Malgré la qualité de ses commissaires et des nombreux historiens de l’art ayant participé au catalogue, cette précipitation est clairement visible, et le résultat est mitigé.

Le choix des œuvres révèle peu de surprises. Beaucoup sont conservées à Versailles même ou sont déjà très largement connues. L’accrochage serré, parfois un peu brouillon, permet heureusement d’en présenter un nombre conséquent, dont certaines, comme le buste de Louis XIV par le Bernin (ill. 1), peuvent être vues dans de meilleures conditions qu’à leur emplacement historique [1]. Du moins faut-il d’abord que l’œil s’habitue à l’obscurité, la muséographie cédant à la mode des expositions plongées dans le noir, rendant difficile la lecture des cartels et perturbant l’appréciation des œuvres. Un paradoxe lorsqu’il s’agit de traiter du roi Soleil. Que des dessins soient exposés au milieu des autres œuvres n’est pas suffisant pour expliquer ce parti pris, il suffit de citer l’exemple récent de la rétrospective Jules Hardouin-Mansart du musée Carnavalet où les œuvres graphiques étaient mêlées aux autres sans dépasser 50 lux et sans qu’il soit nécessaire de n’y rien voir. Seules les sculptures apparaissent bien mises en valeur car elles gagnent à un éclairage latéral dramatisant leur présence dans l’espace.


2. François Girardon…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.