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Le point sur l’incendie de la cathédrale de Nantes

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Avec internet, la présomption d’innocence qui était déjà fort malmenée ne semble plus qu’un souvenir. Il suffit qu’un bénévole employé par le diocèse, réfugié rwandais, ait été mis en garde à vue pour vérifier son emploi du temps pour qu’une fois de plus la toile s’enflamme. Elle avait trouvé le coupable idéal ou presque, puisque pour beaucoup le caractère criminel de cet incendie ne fait pas de doute.

La réalité, pourtant, semble beaucoup plus complexe. Si la piste de l’incendie volontaire n’est pas encore écartée, et reste évidemment possible, il faut tout de même remarquer que beaucoup d’indices semblent plutôt orienter vers un accident. D’une part, aucune effraction n’a été constatée, alors que l’incendie a démarré quand la cathédrale était fermée. Ensuite, selon les information dont nous disposons, aucun combustible n’a été pour l’instant trouvé sur les lieux, qui auraient pu servir à allumer le feu.
Que celui-ci ait pris à trois endroits différents, fort éloignés les uns des autres, ne suffit pas pour désigner un acte criminel. Car il est tout à fait possible qu’un feu d’origine électrique se produise à plusieurs endroits différents. Par exemple, avec une « perte de neutre » ou « rupture de neutre » un phénomène qui peut arriver avec un courant triphasé, c’est à dire à 380 volts. Nous invitons nos lecteurs qui souhaitent comprendre de quoi il s’agit à regarder sur internet où ils pourront trouver des explications qui dépassent le cadre de ce site.


1. Bras droit du transept de la cathédrale de Nantes en février 2018, au premier plan le tombeau de François II et Marguerite de Foix, à l’arrière-plan le Saint-Clair guérissant les aveugles
Photo : Alexandre Lafore
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2. Bras droit du transept de la cathédrale de Nantes en février 2018, au premier plan le tombeau de François II et Marguerite de Foix, à l’arrière-plan armoire électrique servant de panneau explicatif

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