Le patrimoine d’Aix-en-Provence : entre espoir et inquiétude

1. Hôtel de Caumont
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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La presse s’est récemment fait l’écho de la vente par la municipalité d’Aix-en-Provence de l’Hôtel de Caumont, un hôtel particulier situé dans le quartier Mazarin (ill. 1). Il est vrai que celle-ci arrive à un moment où l’Etat cherche à se débarrasser par tous les moyens possibles de monuments historiques prestigieux pour des raisons purement mercantiles. Sommes-nous devant un cas de figure comparable transposé au niveau communal ? Nous avons souhaité en savoir davantage sur cette affaire, ainsi que sur le devenir du patrimoine aixois, aussi riche que longtemps délaissé. La réalité est peut-être moins simple qu’on aurait pu le penser au premier abord.

Rappelons d’abord que le maire, Maryse Joissains, élue depuis 2001, a signé la scandaleuse démolition en 2003 de l’ancien Casino d’Aix-en-Provence (ill. 2), pourtant Inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, avec l’autorisation de Jean-Jacques Aillagon, alors ministre de la Culture, et de Michel Clément, directeur du patrimoine [1]. Elle est aussi responsable de la dénaturation de la maison du XVIIe siècle, le logis du Bras d’Or, aussi appelée « maison de Darius Milhaud ». Ces deux faits d’armes devaient être rappelés en exergue de notre article. Si celui-ci s’avère plutôt indulgent pour l’action actuelle de la municipalité sur le patrimoine, notamment depuis la création il y a quatre ans d’une direction du patrimoine et des musées dirigée par un conservateur du patrimoine Michel-Edouard Bellet, on ne peut oublier ces actes de vandalisme, préparés il est vrai par la municipalité précédente dans son grand projet de nouveau quartier Sextius-Mirabeau.

2. Ancien Casino d’Aix-en-Provence
Inscrit au Monuments Historiques
Détruit en 2003
D’après une carte postale ancienne
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3. Chapelle de la Visitation, Aix-en-Provence
Etat avril 2010
Photo : Didier Rykner
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Il est difficile de dire, comme le prétend un tract diffusé par l’opposition municipale, que la ville « brade » son patrimoine. Il faut au moins nuancer cette affirmation. Car celui-ci doit être vu dans son ensemble et on ne peut négliger le fait que la commune a acquis l’année dernière deux monuments protégés : la chapelle de la Visitation (ill. 3), achetée pour l’euro symbolique auprès de la communauté religieuse propriétaire et qui nécessite une restauration urgente, planifiée, qui devrait commencer fin 2010 ou au plus tard en 2011, et l’Hôtel d’Estienne de Saint-Jean qui abrite le Musée du Vieil-Aix. Celui-ci appartenait à l’Etat qui l’a cédé à la commune. L’association en charge du musée ayant dû cesser son activité, la municipalité – qui participait déjà financièrement à sa gestion - compte y faire prochainement des travaux et le rouvrir entièrement à la visite, peut-être après un changement de nom et en le transformant en un musée historique d’Aix-en-Provence [2].
La vente de l’Hôtel de Caumont privera-t-elle les touristes et les aixois d’un monument historique ? Il ne s’agit pas d’un bâtiment ouvert ordinairement au public, mais du conservatoire de musique, donc d’une école. Il est toujours possible d’y entrer, comme nous l’avons fait, mais il n’accueille pas régulièrement les visiteurs. Bien des hôtels particuliers de la ville appartiennent à des propriétaires privés (ce qui d’ailleurs, à l’origine, est la destination d’un hôtel particulier...), souvent d’un intérêt au moins égal à l’Hôtel de Caumont, avec des décors peints des XVIIe ou XVIIIe siècle, ce dont celui-ci est privé [3], et plusieurs d’entre eux peuvent être visités sur demande et lors des journées du patrimoine.
La vente de l’Hôtel de Caumont est donc un sujet de débat. Est-elle un scandale ? Beaucoup d’aixois semblent le penser car ils lui sont très attachés et ne comprennent pas qu’on ne l’utilise pas pour y installer un musée. La mairie justifie cette vente en mettant en avant la construction d’un conservatoire plus grand et mieux adapté pour un montant total de 19 millions d’euros, devant être couvert en partie par la cession de l’hôtel (prix affiché : 12 millions d’euros). Il faudra, quoi qu’il en soit, suivre de près le destin de ce monument après la vente si celle-ci a lieu et être certain que ses nouveaux propriétaires ne dénatureront pas ce bâtiment classé.

4. Jean Daret (1613-1668)
Décor de l’escalier de l’Hôtel de Chateaurenard, détail
Etat 2005
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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5. Hôtel Maynier d’Oppède, Aix-en-Provence
En cours de restauration, avril 2010
Photo : Didier Rykner
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6. Hôtel Villeneuve d’Ansouis en cours de restauration
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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Pour un visiteur extérieur qui se rappelle l’état souvent désastreux du patrimoine aixois il y a une vingtaine d’années, il semble pourtant que la situation se soit améliorée. De nombreuses rues présentent un aspect satisfaisant, beaucoup de façades ayant été nettoyées. Il semble que la municipalité ait récemment décidé de mettre les monuments historiques au rang de ses préoccupations. Ainsi, plusieurs bâtiments lui appartenant vont être restaurés. C’est le cas de l’Hôtel de Chateaurenard, l’un des plus importants de la ville, siège notamment de la direction des musées et du patrimoine et riche d’un exceptionnel escalier peint par Jean Daret (ill. 4). Les travaux vont commencer dans les semaines à venir. Ceux-ci se dérouleront en deux parties : réfection des couvertures dans un premier temps (pour un total de 750 000 €), puis de la fresque de l’escalier dans un second temps (budget non encore connu). Le chantier devrait durer en tout entre 4 et 5 ans.
D’autres travaux sont en cours sur des monuments appartenant à la ville. L’Hôtel Maynier d’Oppède, qui abrite un Institut pour étudiants étrangers, est actuellement en restauration (ill. 5). Celle de la statue du Roi René, de David d’Angers, vient de se terminer. Plusieurs monuments appartenant à des particuliers sont également sous les échafaudages, comme l’Hôtel Villeneuve d’Ansouis (ill. 6).

7. Eglise de la Madeleine
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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8. Chœur de l’église de la Madeleine
avec son décor en trompe-l’œil
Etat 2005 (avant la fermeture de l’église)
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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La fermeture en 2006 de l’église de la Madeleine au cœur de la ville (ill. 7 et 8), l’un des plus beaux bâtiments religieux d’Aix et des plus riches en œuvres d’art, pose un vrai problème. Mais comment accuser la municipalité actuelle alors que la situation de péril est connue depuis au moins trente ans et que rien n’a été fait depuis pour y remédier ? Il y avait un risque d’effondrement, et si scandale il y a, il est en grande partie imputable aux précédentes municipalités qui s’en sont désintéressées. Etayé, le bâtiment ne semble plus bouger. D’après Michel-Edouard Bellet, les études de restauration se sont terminées en juillet 2009. Les œuvres d’art (dont 150 objets protégés au titre des monuments historiques) sont en cours d’évacuation et le monument devrait être complètement vide en octobre 2010 [4]. Le budget complet des travaux s’élève à 5,5 millions d’euros, 40% étant pris en charge par l’Etat, 25% par le département, 20% par la ville et 15% par la Communauté du Pays d’Aix et par la Région. Les bâtiments jouxtant le flanc sud de l’église (ill. 7) ont dû être acquis par la ville et il est question d’en démolir certains pour « redonner aux Aixois une belle vue sur l’église depuis la place du Palais [5]. », ce qui est une très mauvaise idée : des gravures montrent que ces édifices, qui donnent un aspect très pittoresque à l’ensemble, existent au moins depuis le début du XIXe siècle. Leur destruction, pour retrouver une espèce de pureté originelle de la Madeleine, tiendrait du vandalisme.

9. Chapelle de l’Hôpital (église de la Consolation), Aix-en-Provence
Nef
Photo : Didier Rykner
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10. Tags dans une rue d’Aix-en-Provence en 2005
Aujourd’hui, on ne voit presque plus de tags dans cette ville
Photo : Didier Rykner
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D’autres édifices religieux ont ou vont bénéficier de restaurations. L’église Saint-Jean du Faubourg, en état de péril grave, dont la toiture a été en partie refaite en 2009 et pour laquelle une deuxième phase de travaux est prévue en 2010 (budget total environ 300 000 €). La chapelle de l’Hôpital ou église de la Consolation (ill. 9) actuellement fermée, qui devrait également faire l’objet d’une réfection afin de la transformer en musée d’art sacré ; la façade a été consolidée en 2009 mais l’ensemble reste en condition précaire. L’objectif est de terminer le chantier (qui n’a pas encore commencé) pour 2013 et l’inauguration de Marseille-Provence 2013, c’est-à-dire de l’année où Marseille sera capitale de la Culture, associée à plusieurs villes et communautés de communes voisines. L’église Saint-Jean-de-Malte quant à elle a fait l’objet de travaux ces dernières années et n’est pas en trop mauvais état.
On pourrait citer aussi les fontaines dont les restaurations sont prévues, mais non encore planifiées. Les coûts sont également très élevés : la fontaine des Quatre Dauphins demandera un budget de 100 000 € environ tandis que les travaux pour celle de l’Hôtel de Ville sont estimés à 400 000 €. Au total, le budget municipal consacré au patrimoine bâti est actuellement d’environ 1 million d’euros par an, ce qui équivaut, compte tenu des apports de l’Etat et des autres collectivités territoriales, à un montant global de 5 millions annuel, prévus pour les trois années à venir.
La direction du patrimoine et des musées a récemment entrepris plusieurs inventaires : celui du petit patrimoine bâti, afin de mettre en place des protections complémentaires au niveau communal ; celui du patrimoine mobilier, assorti d’un plan de conservation des objets et enfin un inventaire des décors peints de la ville qui doit aboutir à la publication d’un livre à la fin de cette année. Un nouveau règlement du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé doit être mis en place. Nous n’avons pas pu voir celui-ci qui est en cours d’élaboration. On nous a assuré qu’il prenait mieux en compte la conservation des monuments historiques. Nous ne pouvons pour l’instant que nous fier à la parole du conservateur et nous en reparlerons en son temps. Terminons le bilan des points positifs par quelque chose qui nous a frappé lors de notre visite : l’absence à peu près totale de tags et de graffitis sur les murs, quand tant de villes en France sont défigurées par ce type de vandalisme (ill. 10). Depuis plusieurs années déjà, la mairie a passé, avec une entreprise de nettoyage, pour un million d’euros par an, un contrat qui stipule que tout tag signalé doit être nettoyé dans la journée. Une politique efficace puisqu’elle décourage les tagueurs. On aimerait que davantage de municipalités en prennent l’initiative. De même, on ne peut qu’apprécier l’absence de publicité visible dans les quartiers anciens.

11. Place d’Albertas, Aix-en-Provence
Etat avril 2010
A gauche, un des deux côtés restauré
A droite, façade restant à restaurer
Photo : Didier Rykner
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12. Ancien hôpital Saint-Jacques, Aix-en-Provence
Façade latérale récemment « restaurée »
Photo : Didier Rykner
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13. Place des Prêcheurs, Aix-en-Provence
Avril 2010
Au fond, la Madeleine
Cette place est envahie par la circulation, les voitures
en stationnement les terrasses
des cafés qui prennent parfois tout le trottoir
Photo : Didier Rykner
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Nous n’abordons pas ici, car nous n’avons pas eu le temps de les étudier, la qualité des restaurations. Signalons cependant qu’une polémique a récemment éclaté à l’occasion de celle de la place d’Albertas (ill. 11), qui n’est encore que partiellement réalisée en raison de dissensions entre les propriétaires. Plusieurs historiens de l’art ont contesté notamment la couleur des murs et la restitution de certains mascarons. Si l’aspect semble effectivement étrange, nous ne prendrons pas partie ici, faute d’éléments sur ce dossier. La ville n’a pas joué de rôle actif dans celui-ci, la responsabilité en incombant à la DRAC et à l’architecte en chef des monuments historiques François Botton, maître d’œuvre de l’ensemble [6].
On peut s’interroger également sur la restauration, qui semble particulièrement drastique, de l’ancien hôpital Saint-Jacques, aujourd’hui Centre d’hébergement pour personnes dépendantes (ill. 12). Là encore, la ville n’est pas concernée directement et nous n’avons pas pu voir qui est responsable des travaux. Peut-être pourrons-nous revenir ultérieurement sur ces questions.

14. Hôtel Boyer d’Eguilles,
actuellement Muséum d’Histoire Naturelle
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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15. Attribué à Sébastien Barras (1653-1703)
Détail du plafond de la chambre dite Chambre de l’Abbé
Aix-en-Provence, Hôtel Boyer d’Eguilles
Etat en 2005
Photo : Didier Rykner
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16. Chapelle des Adrettes
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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Malgré l’activité récente de la municipalité dans le domaine du patrimoine, beaucoup reste à faire. La circulation dans la ville est très intense et rien ne semble s’y opposer. Il n’y a qu’à regarder la place de l’église de la Madeleine (ill. 13) ou le cours Mirabeau pour comprendre l’étendue du problème qui mériterait d’être traité.
Plusieurs bâtiments sont dans un état précaire : les plafonds peints de l’Hôtel Boyer d’Eguilles, qui abrite le Muséum d’Histoire Naturelle (ill. 14) depuis 1953, se délitent comme le prouvent les photos que nous avions prises il y a déjà cinq ans (ill. 15). Rien n’a été fait depuis cette date, bien au contraire puisque maintenant ces décors sont cachés par un grand voile noir, et les fenêtres sont occultées. Le muséum ne respecte pas le bâtiment qui l’abrite, loué par la ville à une mutuelle. La chapelle des Pénitents Blancs, un édifice religieux très important, est dans un état préoccupant, tandis que la chapelle des Andrettes (ill. 16) est fermée depuis plusieurs années. L’Hôtel d’Oraison, là encore un des plus beaux édifices de la ville, racheté il y a trois ans par la mairie, est squatté et son avenir reste indécis.
Certaines façades sont encore lépreuses. Il est paradoxal de voir parfois, comme sur l’Hôtel de Panisse, des portes fraîchement restaurées [7] (ill. 17) alors que le bâtiment est en piteux état (ill. 18). Il est dommage que la ville ait choisi de ne pas obliger les habitants à entretenir leurs façades comme c’est le cas ailleurs [8]. Il est regrettable également qu’on autorise, dans la cour d’un bâtiment classé (l’ancien archevêché qui abrite le Musée des Tapisseries), l’installation permanente de gradins et d’une scène qui ne sert qu’un mois pendant le Festival (ill. 19).

17. Porte récemment restaurée de
l’Hôtel de Panisse
Aix-en-Provence
Photo : Didier Rykner
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18. Hôtel de Panisse, Aix-en-Provence
Façade nécessitant une restauration
Photo : Didier Rykner
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19. Cour de l’ancien Archevêché, Aix-en-Provence
Monument historique défiguré en permanence
par l’installation de gradins et d’une scène
pour le Festival d’Aix
Avril 2010
Photo : Didier Rykner
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Les façades de l’Hôtel Maurel de Pontevès (ill. 20 et 21), sur le cour Mirabeau, qui abritait autrefois le Rectorat, puis la Cour d’Appel en 1989 et, depuis 1999, le Tribunal de Commerce, sont également en piteux état. En 1989 et en 1999, lors des travaux pour les changements d’affectation, un plafond à la française avait été découvert dans un Salon d’angle du rez-de-chaussée (ill. 22). Ce décor, probablement dû à l’atelier de Jean Daret, a été aussitôt recouvert de placoplâtre, sans doute pour faire plus propre !
Nous pourrions hélas poursuivre cette liste. On peut tout de même, compte tenu de l’importance des besoins, s’interroger sur la construction pour 19 millions d’euros d’un nouveau conservatoire, ce qui justifie, comme nous l’avons vu, la vente de l’Hôtel de Caumont. Par rapport à cette somme, les 1 million d’euros annuels investis par la ville dans le patrimoine paraissent soudainement très faibles.


20. Hôtel Maurel de Pontevès, Aix-en-Provence
Etat avril 2010
Façade latérale où des morceaux de pierre tombent
Photo : Didier Rykner
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21. Hôtel Maurel de Pontevès, Aix-en-Provence
Façade sur le cour Mirabeau
Etat avril 2010
Photo : Didier Rykner
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22. Attribué à l’atelier de Jean Daret
Plafond d’une salle de l’Hôtel de Montevès
aujourd’hui caché
Aix-en-Provence
Photo : D. R.
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Il est difficile, comme nous avons tenté de le faire, de résumer en un article l’état patrimonial d’une ville et l’action d’une municipalité pour sa sauvegarde. Nous avons pu passer à côté de bien des problèmes. Nous invitons donc les lecteurs du site à nous envoyer leurs remarques et contributions sur ce sujet.
En revanche, une chose est certaine : le scandale que constitue la gestion du Musée Granet. Certes, celui-ci dépend désormais de la Communauté du Pays d’Aix, mais la présidente de cette collectivité territoriale n’est autre que le maire d’Aix-en-Provence. La situation est suffisamment grave pour que nous lui consacrions un article dans notre série des musées en danger.

Didier Rykner

Notes

[1Cette démolition a eu lieu début 2003. La Tribune de l’Art est née le 7 avril de cette même année. Un site Internet sur le casino a été mis en ligne par la DRAC. Il « préfigure une nouvelle forme de conservation numérique du patrimoine » (sic). Malgré son intérêt, on aurait préféré que la DRAC privilégie une conservation concrète plutôt que numérique.

[2La question de la maquette de Baciccio, dont nous avions parlé dans plusieurs articles (voir notamment la brève du 10/11/04), se pose toujours : si celle-ci, déposée, est désormais sauvée, elle n’est actuellement pas présentée au public.

[3Il conserve en revanche des boiseries de belle qualité.

[4Remarquons cependant que si le risque d’écroulement était réel, les œuvres auraient dû être évacuées en priorité.

[5Paul-Henry Fleur, « Trois églises aixoises sur le lent chemin de la résurrection », La Provence, 11 octobre 2009.

[6Celui-ci nous a promis des documents sur cette restauration que nous n’avons pas reçus.

[7Parfois grâce à l’action de l’Association pour la Restauration et la sauvegarde du patrimoine du Pays d’Aix (ARPA) qu’il convient de saluer.

[8Selon Michel-Edouard Bellet, la ville préfère à une politique coercitive inciter les propriétaires à faire des travaux par le biais de subventions.

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