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Le Louvre en intérim

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Notre liste des présidents d’établissements publics par intérim s’allonge donc à partir de demain, comme nous l’avions prévu, d’un nom supplémentaire : Jean-Luc Martinez. Son mandat de trois ans se terminait en effet aujourd’hui et son renouvellement, de moins en moins probable, on l’espère, se fait attendre. En attendant, le directeur général des Patrimoines et le secrétaire général du ministère viennent de signer sa nomination en intérim (ill. 1 et 2).


1. Décision du 13 avril 2021 (p. 1)
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2. Décision du 13 avril 2021 (p. 2)
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Il rejoint donc Catherine Pégard et Serge Lasvignes parmi les présidents d’établissements publics qui ne devraient plus que gérer les affaires courantes mais qui pourtant font tout l’inverse [1]. D’après nos informations, il semble que le président de la République voudrait « aller vite », ce qui en l’occurrence ressemble à de l’humour, tant ces décisions semblent se prendre au dernier moment, et même au-delà, dans l’opacité la plus complète comme nous l’écrivions encore récemment (voir l’article).

Notre position est connue : nous estimons, avec d’ailleurs une grande majorité des équipes scientifiques du musée du Louvre, que Jean-Luc Martinez a gravement échoué dans ses deux premiers mandats. Nous avons écrit environ 80 articles sur les scandales qui ont émaillé sa présidence. Contrairement à ce que certains osent prétendre, nous n’en avons jamais fait une histoire personnelle. Nous avions même accueilli comme beaucoup sa candidature favorablement, car il s’agissait a priori d’un directeur de département de qualité. Hélas, il en faut davantage pour diriger le Louvre et, très rapidement, nous avons pu constater que le compte n’y était pas.

Comme nous l’avons déjà écrit, les critiques que nous avons publiées n’étaient aucunement dans notre intérêt puisque le Louvre était devenu un client publicitaire, ce qu’il n’avait jamais été auparavant. La…

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