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La donation Foucart au Petit Palais

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11/8/21 - Acquisitions - Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris - Avec le Musée d’Orsay (voir la brève du 24/4/21) et celui des Beaux-Arts de Rennes (voir la brève du 3/6/21), un troisième musée français, le Petit Palais à Paris, a bénéficié d’un important don d’Élisabeth et Jacques Foucart en l’honneur de Bruno Foucart. Cinq tableaux et deux dessins se divisant en deux parties : la première concerne des études préparatoires à des décors parisiens, la seconde est faite de tableaux présentés au Salon.


1. Hippolyte Flandrin (1809-1864)
L’Agriculture, 1854
Mine de plomb - 33 x 26 cm
Paris, Petit Palais
Photo : Petit Palais
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2. Hippolyte Flandrin (1809-1864)
L’Industrie, 1854
Mine de plomb - 33 x 26 cm
Paris, Petit Palais
Photo : Petit Palais
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Alors que le Musée des Beaux-Arts de Lyon consacre une rétrospective aux frères Flandrin (voir l’article), deux dessins d’Hippolyte entrent dans la collection de celui de Paris (ill. 1 et 2). C’est l’occasion de rappeler que la première exposition qui leur fut consacrée, en 1984 au Musée du Luxembourg, était due à Bruno et Jacques Foucart.
Ces deux feuilles sont préparatoires à un décor modeste, un peu oublié, celui de l’église Saint-Martin-des-Champs, qui fut transformée au début du XIXe siècle, avec les bâtiments du Prieuré royal Saint-Martin-des-Champs, en musée du Conservatoire national des Arts et Métiers. Ces deux figures, qui se trouvent en hauteur, sur le mur qui sépare le chœur de la nef de cette ancienne église (ill. 3), représentent L’Agriculture et L’Industrie, un programme cohérent avec celui du musée.


3. Hippolyte Flandrin (1809-1864)
L’Agriculture et L’Industrie, 1854
Peinture murale
Paris, ancienne église Saint-Martin-des-Champs, Musée des Arts et Métiers
Photo : Didier Rykner
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C’est en 1854 que ces peintures murales furent exécutées par Flandrin, après le décor de Saint-Vincent-de-Paul, et avant celui de la nef de Saint-Germain-des-Prés. Les deux dessins, exposés en 1984, sont des études préparatoires que l’on peut situer assez tôt dans le processus de création, car les différences avec les deux figures définitives sont encore importantes.


4. Victor Mottez (1809-1897)
Modello préparatoire au décor du porche de Saint-Germain-l’Auxerrois, 1842-1846
Huile sur deux toiles marouflées sur carton - 91 x 127 cm
Paris, Petit Palais
Photo : Petit Palais
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Une esquisse peinte donnée au Petit Palais (ill. 4), préparatoire à un autre décor parisien, reste sans doute le témoin le plus complet d’une commande majeure dans l’art français du XIXe siècle : le décor du porche de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois par Victor Mottez [1]. Bruno Foucart l’avait publiée en 1998 dans « Curiosité. Études d’histoire de l’art en l’honneur d’Antoine Schnapper ». 
On sait que cet élève d’Ingres fut le fer de lance…

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