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La beauté en partage - 15 ans d’acquisitions au musée Fabre

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Montpellier, Musée Fabre, du 15 décembre 2021 au 6 mars 2022.

Quel musée français pourrait organiser une exposition rien qu’avec ses acquisitions récentes (sur les quinze dernières années) en remplissant toutes ses salles d’expositions temporaires et plus encore, de nombreuses œuvres étant restées accrochées dans le parcours permanent ? Montpellier bien sûr. Alors que le Louvre a renoncé depuis longtemps hélas à faire le bilan de ses enrichissements (on ne peut qu’encourager la nouvelle présidente à changer cela), le musée Fabre est sans doute l’un des musées français dont la politique dans ce domaine est la plus active, et le budget le plus haut. Alors que celui-ci était passé il y a quelques années de 500 000 € annuels à 400 000 € (ce qui est déjà remarquable), le maire de la ville vient d’annoncer que cette année il reviendrait à 500 000 €. 500 000 € donc pour un seul musée, quand les 12 musées de la Ville de Paris se sont partagés en 2021 à peine un million d’euros : s’ils étaient restés au niveau de 2003 ils devraient bénéficier de 5 millions d’euros ! Nouvelle preuve que ce n’est pas la couleur politique qui préjuge de l’intérêt pour le patrimoine et les musées, les deux villes étant dirigées par des maires du même bord.


1. Trois esquisses de Luca Giordano pour le décor du Buen Retiro
acquises en 2016 (exposées dans les salles permanentes du musée)
Photo : Didier Rykner
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Nous avons bien sûr largement rendu compte ici des innombrables achats et dons qui sont venus ajouter des œuvres à une collection déjà fort riche. Nous renvoyons à cette page qui répertorie tous les articles consacrés au Musée Fabre où l’on pourra découvrir de nombreuses acquisitions. Nous en avons manqué certaines, et la moisson continue, même depuis l’ouverture de l’exposition. C’est ainsi que dans les salles, on peut admirer trois esquisses de Luca Giordano (ill. 1) préparatoires au décor du Buen Retiro (voir la brève du 27/9/16), auxquelles vont désormais s’ajouter encore deux autres (ill. 2 et 3) qui étaient exposées lors de la rétrospective consacrée à l’artiste au Petit Palais à Paris et que le musée vient d’acheter directement à la collection espagnole qui les conservait.


2. Luca Giordano (1634-1705)
Hercule capturant la biche de Cérynie, vers 1697
Huile sur toile - 57,5 x 42 cm
Montpellier, Musée Fabre
Photo : Musée Fabre
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3. Luca Giordano (1634-1705)
Hercule chassant les oiseaux du lac de Stymphale, vers 1697
Huile sur toile - 57,5 x 42 cm
Montpellier, Musée Fabre
Photo : Musée Fabre
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Dans les salles d’exposition temporaire donc, les œuvres sont exposées chronologiquement et par écoles, en commençant par l’Italie. Nous avons parlé ici de tous les tableaux qui y sont exposés (ill. 4), et nous ne reproduirons donc que celui de Salvator Rosa (voir la brève du 22/5/19) qui revient juste de restauration (ill. 5).


4. Les peintures italiennes du XVIIe siècle dans…

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