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L’INHA, nouvelle étape

Après bien des péripéties qu’il serait trop long de retracer ici [1], plus de vingt ans après qu’André Chastel, en 1983, fut chargé par le Premier Ministre Pierre Mauroy d’écrire un rapport sur la création d’un Institut français d’histoire de l’art, sur le modèle d’institutions étrangères telles que le Courtauld à Londres, l’INHA vient d’entamer l’avant-dernière étape de son développement, l’installation rue Vivienne dans un bâtiment entièrement rénové.

A cette occasion, nous avons pu faire le point sur le projet avec Alain Schnapp, son président, Martine Poulain, responsable de la bibliothèque et Philippe Sénéchal, conseiller scientifique. Pour compléter ce dossier, nous consacrons par ailleurs deux articles aux projets de recherche menés respectivement par Michel Laclotte et Thierry Bajou que nous avons également rencontrés..

Le bâtiment et ses occupants

1. INHA, Paris
Vue du hall d’accueil de l’INHA
(à gauche, l’escalier menant vers l’entresol)
Photo : Didier Rykner
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L’entrée de l’édifice, qui n’est pas encore ouvert aux visiteurs même si une partie de ses occupants est en cours d’installation, se fera rue des Petits-Champs (ill. 1). La galerie Colbert [2] sera réouverte au public qui pourra se restaurer dans une cafétéria qui jouxte la cantine réservée au personnel. Une librairie spécialisée est également prévue en face de l’entrée, à l’angle de la galerie et de la rue. Elle a signé une convention avec l’INHA qui l’oblige notamment à proposer des publications d’institut de recherches français et étrangers, souvent assez peu diffusées. Le reste de la galerie est occupé par le restaurant Grand Colbert, par quelques salles de cours et par un auditorium auquel on accédera par la rotonde (ill. 2).

2. INHA, Paris
Vue sur la Rotonde de la galerie Colbert
(ouverte au public)
Photo : Didier Rykner
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L’escalier, en face de l’entrée, monte vers l’entresol. A droite, on peut voir les restes de la façade d’un hôtel construit par Louis Le Vau dont on pensait qu’il ne restait rien, mais qui est réapparue lors des travaux. Les différents étages du bâtiment (7 niveaux au total en excluant le rez-de-chaussée) forment un véritable labyrinthe où s’installent différentes institutions. En effet, si l’INHA est chargée de la gestion des locaux et en occupe une partie, ceux-ci abritent bien d’autres occupants. Aux côtés de l’INHA, on trouve en premier lieu les universités de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et de Paris IV (Paris-Sorbonne) qui installent ici leurs unités d’enseignement à partir de la maîtrise [3]. A l’origine du projet, on trouve la Bibliothèque Jacques-Doucet, comme nous le rappelle Alain Schnapp : « Il est nécessaire qu’il existe un lien fort entre les étudiants et la bibliothèque car actuellement ceux de la rue Michelet [4] viennent assez peu ici. L’unité de lieu est nécessaire pour qu’elle soit pleinement utilisée. Il est important de rappeler que Doucet…

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