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Jordaens et l’Antiquité

Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts, du 12 octobre 2012 au 27 janvier 2013.

On ne pense pas forcément à l’antiquité lorsque l’on parle de Jordaens. L’exposition des Musées Royaux souhaite nous montrer que nous avons tort et cette démonstration est assez convaincante à la lecture du catalogue, très bien fait, qui explique pour chaque œuvre exposée ses rapports avec l’antique, un sujet par ailleurs bien étudié dans un certain nombre d’essais.


1. Jacob Jordaens (1593-1678)
Nu masculin s’appuyant sur
un bâton
, vers 1615-1616
Pierre noire, sanguine, rehauts
de blanc - 39,2 x 25,5 cm
Düsseldorf, Stiftung Museum Kunstpalast
Photo : Museum Kunstpalast
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2. Jacob Jordaens (1593-1678)
Méléagre et Atalante, vers 1617-1618
Huile sur toile - 152 x 120 cm
Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten
Photo : Koninklijk Museum
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Mais y-avait-il forcément besoin d’une exposition pour le prouver et fallait-il y consacrer davantage qu’un article ? C’est la question que l’on peut se poser après une visite aux Musées Royaux des Beaux-Arts. Car si la qualité de la présentation, comme celle des œuvres proposées n’est pas en cause, cet événement pose finalement davantage de questions qu’il n’en résout. Accumuler les œuvres majeures est un plaisir pour l’œil, mais cela ne suffit pas à donner un sens à une exposition. On se trouve là, en réalité, devant une rétrospective de l’œuvre de Jordaens, même si le commissaire s’en défend, mais une rétrospective brouillonne, partielle car sans l’œuvre religieux et, surtout, sans chronologie ce qui complique singulièrement l’appréhension de l’art de cet artiste.

L’influence de l’antiquité est double. D’une part celle de la fable qui constitue des sujets de tableaux. Certes, mais ceci est vrai pour presque tous les peintres d’histoire.
D’autre part, formellement, par l’imitation de modèles issus de la statuaire grecque et romaine. Jordaens, comme la plupart de ses contemporains, a regardé l’Hercule Borghèse (ill. 1), le Centaure…

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