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Joaquín Sorolla (1863-1923)

Madrid, Museo del Prado, du 26 mai au 6 septembre 2009.

1. Joaquín Sorolla (1863-1923)
Femme nue, 1902
Huile sur toile - 106 x 186 cm
Collection particulière
Photo : Service de presse
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Le musée du Prado consacre son exposition d’été à Joaquín Sorolla (1863-1923), le dernier des grands peintres « classiques » espagnols [1]. Au succès qu’il rencontra presque tout au long de sa carrière tant en Espagne qu’en Europe ou aux Etats-Unis succéda une longue période d’indifférence, à peine atténuée par une rétrospective en 1963, à Madrid, pour marquer le centenaire de sa naissance. En 2007, une exposition organisée par le Musée Thyssen et la Fondation Caja Madrid, passée par le Petit Palais, confrontait son œuvre avec celle de Sargent, son contemporain américain, et commença à le révèler au grand public (voir l’article). A Madrid, sa maison-atelier, fort bien restaurée, est devenue une étape privilégiée du visiteur cultivé [2] Le cycle de la « Vision d’Espagne » - œuvre magistrale en quatorze panneaux qu’il peignit entre 1911 et 1919 pour la bibliothèque de la Hispanic Society de New York – n’est longtemps resté connu que de ceux qui osaient s’aventurer au cœur de Harlem [3] Restaurés grâce à la Bancaja de Valence, ils achèvent un tour d’Espagne à l’exposition dont ils sont un des temps forts.

Ce qu’une certaine intelligentsia a longtemps reproché à Sorolla, c’est d’être le peintre du bonheur de vivre, loin de la vision âpre d’un Zuloaga ou d’un Unamuno. La centaine d’œuvres réunies, accompagnée d’un excellent catalogue, permet de constater comment il répondit à la plupart des courants artistiques qui traversèrent l’Europe de son temps. Né dans une humble famille de Valence, orphelin élevé par un oncle serrurier, il gravit à la force du poignet les échelons qui le mènent en 1885 à Rome et à Paris. Ses premières grandes toiles – Une autre Marguerite (Art Museum, St Louis, Missouri, 1892) - comptent parmi les chefs d’œuvre du « réalisme social » le courant le plus novateur de la…

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