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James Ensor

Paris, Musée d’Orsay, du 20 octobre 2009 au 4 février 2010.

1. James Ensor (1860-1949)
La Dame en détresse, 1882
Huile sur toile -100,5 x 80 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : RMN
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Cette exposition a été réalisée en collaboration avec le Museum of Modern Art de New York où elle a été présentée de juin à septembre 2009. Son commissariat est donc assuré conjointement par le Musée d’Orsay et l’institution américaine et l’on doit reconnaître que ce partenariat a débouché sur un projet cohérent et resserré. On sait bien, en effet, que dans le cas d’artistes ayant eu quelque longévité et dont le renouvellement d’inspiration n’est pas patent, il est souvent fastidieux de parcourir de nombreuses salles montrant des périodes répétitives, pastiches les unes des autres ou attestant d’un appauvrissement qui ne sert pas l’image de l’œuvre. La présentation d’Orsay a restreint d’emblée son contenu aux débuts du peintre et à sa période la plus flamboyante, limitant à quelques pièces le propos plus tardif et guère novateur. Si l’on excepte un autoportrait de 1937, le Repas des maigres de 1915, le Moïse et les oiseaux de 1924 et quelques dessins, le corpus réuni ne sort pas vraiment des deux dernières décennies du XIXe siècle.


2. James Ensor (1860-1949)
Adam et Eve chassés du paradis terrestre, 1887
Huile sur toile - 205 x 245 cm
Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten
Photo Courtesy Lukas-Art in Flanders. ©ADAGP, Paris 2009
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La première section de l’exposition, intitulée « Une modernité », montre un peintre qui se cherche ; après avoir quitté l’Académie de Bruxelles, dont l’enseignement lui déplait, Ensor se replie dans un univers intime auquel Ostende donne ses « couleurs » un peu tristes. Lorsque Verhaeren rapproche en 1898 l’artiste des Impressionnistes, on comprend qu’Ensor s’en défende violemment. Ses vues d’Ostende ou ses portraits, qui n’ont rien d’impressionniste, relèvent d’un naturalisme maçonné mais la diversité de facture en est…

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