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Jacqueline Delubac, le choix de la modernité. Rodin, Lam, Picasso, Bacon

Lyon, Musée des Beaux-Arts, du 7 novembre 2014 au 16 février 2015

Dès l’entrée, les hôtes de l’actrice avaient le choix de s’asseoir dans des fauteuils Louis XV ou dans des chaises anthropomorphes de Ruth Francken, tandis que deux lions en bronze du XVIIIe siècle gardaient le Verre d’eau de Jean Dubuffet. Une cohabitation inattendue qui ne faisait que mettre en valeur la modernité des choix artistiques de Jacqueline Delubac (ill. 1 et 2).


1. Vue de l’exposition
L’entrée
Jean Dubuffet (1901-1985)
Verre d’eau V, 1967, MBA de Lyon
Louis Boizot (1743-1809) ( d’après)
Feux aux lions, vers 1786, Château de Versailles
Photo : bbsg
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2. Vue de l’exposition
L’entrée
Ruth Francken (1924-2006)
Sièges Homme, 1970-1971, collection particulière
Francis Bacon (1909- 1992)
Carcasse de viande et oiseau de proie, 1980, MBA de Lyon
Photo : bbsg
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Originaire de Lyon, elle commença une carrière de danseuse et de comédienne à Paris avant d’être repérée et véritablement lancée par Sacha Guitry qui l’épousa par la même occasion en 1935. Après leur séparation en 1939, elle eut pour compagnon Myran Eknayan (1892-1985), diamantaire, mais aussi amateur avisé de peintures. Elle renonça à la scène dès le début des années 1950 et resta pourtant sous les feux de la rampe, incarnant l’élégance parisienne et s’imposant comme une collectionneuse d’art contemporain.

L’un des premiers tableaux qu’elle acheta, en 1944, fut L’Atelier aux raisins de Raoul Dufy, puis ses acquisitions s’accélèrent avec sa retraite anticipée après 1951. Elle préférait acheter dans les galeries plutôt qu’aux enchères, Picasso chez Daniel Henry Kahnweiler, Miro chez Aimé Maeght, Dubuffet à la galerie Jeanne Bucher, Francis Bacon chez Claude Bernard… À New York, elle allait voir Frank Perls et Paul Rosenberg. Elle se procura également des toiles directement auprès des artistes, dans l’atelier d’Hans Hartung, Albert Bitran, Serge Poliakoff.
Finalement, elle décida de léguer à sa ville natale une…

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