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Giovanni Battista Moroni

Londres, Royal Academy of Arts, du 25 octobre 2014 au 25 janvier 2015.

Après Bergame, dont l’Accademia Carrara s’enorgueillit de posséder treize de ses œuvres, Londres est la seconde patrie de Giovanni Battista Moroni dont la National Gallery ne possède pas moins de onze peintures. L’annonce trop discrète d’une exposition consacrée à l’artiste à la Royal Academy n’est donc pas tout à fait surprenante ; elle a même quelque chose de logique qui associe ici avec élégance l’histoire de l’art et l’histoire du goût. La dernière rétrospective consacrée à l’artiste s’était tenue dans quatre lieux différents de Bergame (voir l’article) [1], en 2004-2005, et avait été organisée par Simone Facchinetti, qui s’associe cette fois à Arturo Galansino. La version anglaise est plus développée, puisqu’elle couvre toute la carrière du peintre, mais elle ne présente qu’une œuvre graphique contre sept à Bergame.


1. Alessandro Bonvicino dit Moretto
da Brescia (vers 1492/1495-1554)
La Vierge et l’Enfant en trône entre les saints
Eusèbe, André, Domneone et Domno

Huile sur toile - 224 x 174 cm
Bergame, Église Sant’ Andrea Apostolo
Photo : Marco Mazzoleni
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2. Giovanni Battista Moroni
(vers 1520-1524–vers 1579-1580)
La Trinité, vers 1551-53
Huile sur toile - 176 x 122 cm
Albino, Eglise San Giuliano
Photo : Marco Mazzoleni
Voir l´image dans sa page

L’exposition n’est pas très importante en nombre (45 numéros) ; elle est sobrement présentée sur fond gris, avec quelques motifs architecturés évoquant sans excès ici une cimaise palatiale, ou suggérant là la forme d’un retable de la Renaissance. Elle débute naturellement par la présentation du contexte du début de la carrière de l’artiste et de sa formation dans l’atelier de Moretto da Brescia dont quatre œuvres sont présentées. Parmi elles, la Sainte conversation de l’église Sant’Andrea Apostolo de Bergame (ill. 1) nous rappelle que le réalisme lombard n’est pas né avec Caravage, mais qu’il est déjà bien présent dès le XVIe siècle, comme…

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