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Fragonard (1732-1806) Origines i influències. De Rembrandt al segle XXI

Fragonard. Origines et influences. De Rembrandt au XXIe siècle
Barcelone, Caixa Forum du 10 novembre 206 au 11 février 2007.

1. Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
Portrait d’homme en costume espagnol,
dit Le Guerrier

Huile sur toile - 81, 5 x 64, 5 cm
Williamstown, Sterling and Francine
Clark Art Institute
Photo : Service de presse
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Presque vingt ans après la grande rétrospective Fragonard du Grand Palais et du Metropolitan Museum de New York réalisée par Pierre Rosenberg [1], et deux cent ans après la mort de l’artiste disparu au cours de l’été 1806, Jean-Pierre Cuzin présente à Barcelone une exposition qui réunit 118 dessins et tableaux et qui complète, développe et élargit la vision de l’œuvre de cet artiste admirable auquel il a déjà consacré plusieurs publications, dont un catalogue raisonné de l’œuvre peint [2]. Jean-Pierre Cuzin met ici l’œuvre de Fragonard en perspective en le confrontant aux artistes qui l’ont influencé et à ceux qu’il a lui-même inspirés. Raphaël, Boucher, Hubert Robert, Rubens, Rembrandt, Ruysdael, Carel Fabritius, Benedetto Castiglione, Luca Giordano, Michel-Ange, Andrea del Sarto, Pierre de Cortone, Johann Liss, Mattia Preti, Tiepolo, Alexis Grimou, François-André Vincent, mais aussi Glenn Brown et Yinka Shonibare… sont évoqués par des œuvres, des pastiches ou des copies de la main de Fragonard, ou d’après lui.
Le propos est soutenu par un accrochage et une muséographie remarquables. Rares sont les expositions servies par une présentation des œuvres aussi judicieuse dans un espace ouvert qui favorise la comparaison entre toutes les sections.


2. Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
Autoportrait parfois dit Portrait d’Hubert Robert
Huile sur toile - 63, 3 x 54, 4 cm
Washington, National Gallery of Art
Photo : C. Blumenfeld
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Une première partie permet de faire le point sur les débuts de Fragonard, qui restent peu connus. Il effectua une première formation auprès de Chardin avant de passer trois années chez Boucher qui lui permit de concourir pour le prix de Rome sans avoir suivi les leçons de l’Académie. Avant son départ pour Rome, il passa quatre ans au Louvre à l’Ecole des élèves protégés dirigée par Carle Vanloo. Le tableau de la National Gallery de Londres, Psyché montrant à ses sœurs les présents de l’amour ou Céphale et Procris d’Angers montrent tout ce que Fragonard doit à Boucher. Sa peinture fut parfois si proche de l’œuvre de ce dernier qu’une Pastorale à la cage, exposée à Barcelone, a été rendue par Jean-Pierre Cuzin à Fragonard après avoir été très longtemps considérée comme de Boucher. Un tableau (ill. 2) conservé à la National Gallery de Washington est présenté ici comme un autoportrait exécuté avant 1756 alors qu’il fut longtemps considéré comme un portrait voire même un autoportrait d’Hubert Robert.


3. Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
L’Enjeu perdu ou Le Baiser gagné
Huile sur toile - 47 x 60 cm
Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage
Photo : Service de presse
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4.…

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