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Flamands et hollandais. La collection du musée des Beaux-Arts de Nantes

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Nantes, château des ducs de Bretagne, du 30 mai au 30 août 2015.

1. Abraham Bloemaert (1566-1651)
Madeleine pénitente
Huile sur toile - 136 x 97 cm
Nantes, Musée des Beaux-Arts
Photo : RMN-GP/G. Blot
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Publier les œuvres d’art qu’il conserve demeure l’une des missions essentielles d’un musée. De nombreux établissements de province l’ont menée à bien ces derniers mois en éditant des catalogues concernant des pans entiers de leurs collections. Nous reviendrons d’ici peu sur ces nombreuses parutions.

Alors que le Musée des Beaux-Arts de Nantes est actuellement en travaux, il poursuit cependant ses activités, d’une part en présentant régulièrement des expositions dans la chapelle qui le jouxte, d’autre part en montrant ses collections hors les murs. Cet été, la chapelle accueille ainsi une version réduite de la rétrospective « Charles de La Fosse » montrée à Versailles [1]. On y voit moins de tableaux, l’exposition se centrant sur les thèmes mythologiques, mais les toiles y sont plutôt mieux visibles, avec une plus belle lumière qu’à Versailles. Le choix des dessins (forcément différents pour des raisons de conservation) est malheureusement un peu faible.

Quant à l’exposition hors les murs, elle a lieu au château des ducs de Bretagne et elle concerne les collections de peintures nordiques, accompagnant ainsi un nouveau catalogue raisonné confié aux bons soins de David Mandrella, historien de l’art spécialiste de ce domaine, avec Adeline Collange-Pérugi, conservatrice en charge des peintures anciennes du musée.
Comme l’explique Jacques Foucart dans sa préface, la provenance des tableaux – pour une bonne part la collection Cacault, constituée en Italie – explique qu’on trouve à Nantes un grand nombre de paysages italianisants. Mais d’autres points forts sont à noter : les natures mortes et la peinture d’histoire. Si les collections flamandes et hollandaises de Nantes sont néanmoins, en raison de leur histoire, moins riches que celles des écoles italiennes et françaises, et si les très…

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