Exposition sur la Société Nouvelle (1900-1922) : « Last Impressionist - The Time of Intimacy »

Edmond Aman-Jean (1858-1936)
La Captive, 1913
Huile sur toile - 115 x 83 cm
Collection particulière
Voir l´image dans sa page

La Société Nouvelle des peintres et sculpteurs a été le groupe le plus célèbre et le plus caractéristique de la Belle Époque. Les artistes de cette confrérie avaient en commun une vision sentimentale de la nature : rendre les êtres et les objets tels qu’on les aperçoit, en laissant deviner ce qu’ils ont de profond, de tragique ou de mystérieux. C’est ainsi qu’ils furent qualifiés d’intimistes.

Après le succès de l’exposition Henri Le Sidaner au Japon (2011- 2012), nous avons le plaisir de vous annoncer la première rétrospective dédiée au groupe de la Société Nouvelle. Organisée par Brain Trust Corporation qui, depuis quarante ans, est un des plus importants coordinateurs d’expositions au Japon, la rétrospective sera accueillie par cinq musées, de septembre 2015 à septembre 2016 :

Du 6 septembre 2015 au 8 novembre 2015 - Tokyo, Sompo Japan Museum of Art
Du 14, novembre 2015 au 24, janvier 2016 - Gifu, The Museum of Fine Arts
Du 30 janvier 2016 au 26 mars 2016 - Hiroshima Museum of Art
D’avril 2016 à juin 2016 - Akita Sensyu Museum of Art
Été 2016 - Musée en attente de confirmation

Ce sera la première opportunité de présenter au Japon une manifestation entièrement consacrée à la Société Nouvelle. Nous sommes persuadés que le public japonais qui a toujours montré le plus grand intérêt pour la peinture moderne européenne, aura soif de découvrir ces artistes qui, pendant quarante ans, furent les vedettes de toutes les grandes expositions internationales, au point d’influencer nombre de créateurs japonais.

De 1900 à 1922, à chaque début de printemps, sous la présidence de l’écrivain Gabriel Mourey, le groupe exposait dans la luxueuse galerie Georges Petit. Tous ses membres avaient respiré les mêmes parfums, en particulier celui de l’impressionnisme. Issus de la bourgeoisie, cultivés et hommes de lettres, passionnés de tous les arts, leurs visions étaient relativement proches, mais nulle théorie commune ne les animait. Leur art pensif cherchait à exprimer la poésie latente des choses. Leurs qualités d’équilibre et de mesure jugées typiquement françaises plurent également au public, à la critique et à l’administration des beaux-arts. C’est ainsi qu’après 1900, l’intimisme en France supplanta définitivement le symbolisme et l’académisme.

Seront présentés à notre exposition les peintres Edmond Aman-Jean (1858-1936), Albert Besnard (1849-1934), Jacques-Emile Blanche (1861-1942), Henry Caro-Delvaille (1876-1928), Eugène Carrière (1849-1906), Emile Claus (1849-1924), Charles Cottet (1863-1925), André Dauchez (1870-1948), Georges Desvallières (1861-1950), Henri Duhem (1860-1941), Antonio de La Gandara (1861-1917), Gaston Latouche (1854-1913), Ernest Laurent (1859-1929), Henri Le Sidaner (1862-1939), Henri Martin (1860-1943), René Ménard (1862-1930), René-Xavier Prinet (1861-1946), Jean-François Raffaelli (1850-1924), John Singer Sargent (1856-1925), Lucien Simon (1861-1945), Fritz Thaulow (1847-1906), Ignacio Zuloaga (1870-1945), et le sculpteur Auguste Rodin, qui fut de deuxième président de la Société Nouvelle.

Nous serions reconnaissants à toute institution ou à toute personne souhaitant contribuer par des prêts à cette exposition, de prendre contact avec son commissaire, Yann Farinaux-Le Sidaner. Tous les prêts seront évidemment garantis, clous à clous, et le transport sera assuré par un transporteur d’œuvres d’art de classe internationale. Nous vous remercions pour toute aide que vous nous apporterez et garantissons la plus grande confidentialité concernant les collectionneurs particuliers.

Yann Farinaux-Le Sidaner
8, passage Cardinet
75017 Paris
Tél. : 01 47 63 69 72
yann@lesidaner.net

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.