Contenu abonnés

Entretien avec Jean-Jacques Goron, délégué général adjoint de la Fondation BNP Paribas

Avant leur fusion, la BNP et Paribas étaient déjà d’importants mécènes pour les musées. La Fondation BNP Paribas poursuit aujourd’hui cette politique de manière déterminée et remarquable. Nous avons rencontré Jean-Jacques Goron, qui y est notamment en charge du mécénat concernant les musées.

Pouvez-vous d’abord nous dire quel a été votre parcours, avant de vous occuper de mécénat chez BNP Paribas ?

Il a été double : entre une formation de lettres modernes et le Celsa que j’ai passé quelques années plus tard, une partie de ma vie a été consacrée au journalisme et surtout à la production radio. J’ai fait mes premières classes sur l’antenne d’une radio associative arts et spectacles dénommée Arc-en-Ciel , au moment de l’éclosion des « radio libres » puis je suis passé sur d’autres antennes, pour traiter notamment de la photographie, une forme d’expression qui me tenait particulièrement à cœur. C’est ainsi que j’ai produit des sujets sur Radio7, radio FM de service publique disparue depuis et surtout sur Radio Nova, une véritable pépinière de talents qui m’a permis d’approcher ce qu’on peut appeler l’écriture radiophonique. J’ai enfin produit des émissions pour les Nuits magnétiques sur France Culture où je me suis régalé à construire des séries longues, enrichies de nombreuses archives. Après avoir obtenu mon diplôme du CELSA, j’ai passé près de trois ans dans une agence de communication. Je suis entré chez Paribas en 1991, d’abord pour m’occuper de communication interne avant de rejoindre la Fondation en 95. Cette pratique des métiers de la communication est très utile dans l’exercice de mes activités, comme le sont mes affinités et ma connaissance des milieux artistiques et culturels. Sans être historien de l’art, je dois dire que j’ai commencé à fréquenter très tôt les musées et les expositions, ce qui compte naturellement beaucoup pour mon travail à la Fondation.

Quels sont les principaux axes du mécénat de BNP Paribas dans le domaine du patrimoine et des musées ?


1. Claude-Marie Dubufe (1790-1864)
La Princesse Louise d’Orléans
Huile sur toile - 230 x 145 cm
Compiègne, Musée national du château
Photo : RMN/Gérard Blot
Voir l´image dans sa page

La Fondation BNP Paribas inscrit ses interventions autour de deux axes : la restauration d’œuvres d’art et l’édition d’ouvrages sur les collections des musées ; il est intéressant de noter que ces deux programmes qui se sont rejoint au moment de la fusion entre BNP et Paribas étaient portés respectivement auparavant par chacune des deux banques.
L’édition de livres sur les musée est née il y a vingt ans chez Paribas – une époque à laquelle il y avait déjà un grand mouvement en faveur des musées, une nouvelle impulsion pour redynamiser, rénover, ouvrir davantage ces établissements à un public plus large. La Fondation est partie du constat que beaucoup de nos musées ne disposaient pas d’un catalogue, pas au sens d’un catalogue raisonné et scientifique, mais, disons, d’un…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.