Contenu abonnés

Edgar Degas, l’œuvre tardif

Degas. The Late Work

Bâle, Fondation Beyeler, du 30 septembre 2012 au 27 janvier 2013

1. Edgar Degas (1834-1917)
La Classe de ballet, 1880–1900
Huile sur toile - 62 x 50,5 cm
Collection privée
Photo : SIK-ISEA, Zurich, J.-P. Kuhn
Voir l´image dans sa page

« Si Degas était mort à cinquante ans, il aurait laissé la réputation d’un peintre excellent, sans plus ; c’est à partir de cinquante ans que son œuvre s’élargit et qu’il devient Degas [1] ». La Fondation Beyeler développe cette réflexion de Renoir en exposant 150 œuvres tardives d’Edgar Degas, celles qu’il réalisa à partir des années 1886, après la dernière exposition impressionniste. Outre les huiles sur toiles et les dessins, elle réunit une trentaine de statuettes en bronze - femmes et chevaux -, qui furent coulées après la mort de l’artiste à partir des sculptures de cire retrouvées dans son atelier, et surtout soixante-cinq pastels, un ensemble plus qu’honorable compte-tenu de la fragilité d’une telle technique qui rend les musées sensiblement crispés sur les prêts (on les comprend).
Les salles sont exclusivement éclairées à la lumière naturelle, réduite à 50 lux pour des exigences de conservation évidentes. L’idée était en théorie séduisante, mais pas si lumineuse que cela en pratique, si bien qu’un petit spot, de-ci de-là, aurait évité quelques clignements d’yeux au visiteur. Le catalogue publié à cette occasion, disponible en allemand et en anglais, reproduit les œuvres en pleine page mais sans aucune notice, et les essais peu nombreux, comprennent un entretien avec l’artiste contemporain Jeff Wall qui ne semble pas indispensable.

Le choix d’un parcours thématique s’explique d’abord parce que Degas a peu daté et peu signé ses dernières créations, mais surtout parce qu’il finit par privilégier certains sujets, à partir desquels il créa d’inlassables variations : les danseuses bien sûr, mais aussi la femme à sa toilette et les chevaux, tandis que les portraits photographiés et les paysages correspondent davantage à une période précise de sa carrière. En confrontant des…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.