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Des porcelaines de Paul Scheurich chez Bonhams

13/4/22 - Marché - Paris, Marché de l’art - La porcelaine de Meissen est avant tout connue pour sa production du XVIIIe siècle, dont on a pu voir récemment des pièces de choix, confrontées à celles de Chantilly dans une exposition du Musée Condé (voir l’article). Elle fut passionnément collectionnée par le docteur Johannes Rafael, professeur de biochimie à l’université de Heidelberg, décédé en 2021. Mais celui-ci s’intéressa à Meissen bien au-delà du XVIIIe siècle, accumulant des œuvres de l’un de ses plus fameux modeleurs du XXe siècle, Paul Scheurich. Une partie de cette collection sera mise aux enchères par Bonhams le 14 avril à Paris. La maison anglaise qui a longtemps organisé en France des ventes d’automobiles exclusivement, propose désormais des vacations dans des spécialités plus variées.


1. Paul Scheurich (1883-1945)
L’Enlèvement d’Europe, Meissen, vers 1933-1948
Porcelaine - 67 x 44,5
Bonhams, Paris, vente 14 avril à 14h
Photo : Bonhams
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Né à New York, Paul Scheurich retourna avec sa famille en Allemagne en 1884 et se forma à l’Académie des beaux-arts de Berlin entre 1901 et 1904. Il collabora avec plusieurs manufactures de porcelaine telles que Schwarzburger Werkstätten - ce dont témoigne la figure de la Chasseuse -, Nymphenburg, Berlin (KPM), Karlsruhe et Hutschenreuther - le Cheval cabré ou la Naïade - sans oublier Meissen à partir de 1919. Ainsi créa-t-il une multitude de figurines en porcelaine, pour lesquelles il regarda bien sûr les œuvres de Johann Joachim Kändler au XVIIIe siècle, tout en insufflant son propre style. Parmi les pièces majeures de la vente, L’Enlèvement d’Europe, vers 1933-1948 (ill. 1), illustre la manière de l’artiste, avec ce corps longiligne, cette pose dansante qui donne à la jeune Phénicienne un air de divinité indienne, et cette fantaisie qui mêle l’humour et la sensualité. L’artiste puisa ses sujets dans la mythologie et l’Antiquité, il déclina aussi de petites scènes…

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