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Des fragments de l’Apocalypse rejoignent le château d’Angers

12/5/21 - Acquisition - Angers, musée et château - De petits fragments tissés de motifs floraux, une trentaine en tout, ont été retrouvés dans les stocks d’une galerie parisienne (ill. 1 et 2). C’est lors du premier confinement que la Galerie Ratton-Ladrière a entrepris l’inventaire de ses réserves et exhumé cet ensemble. Il avait été acheté par Charles Ratton auprès du marchand Otto Wegener en 1924 et dormait, depuis, dans les réserves. Or, il s’agit de fleurons issus de la tenture médiévale la plus célèbre au monde, L’Apocalypse, aujourd’hui déployée au Château d’Angers. Guy Ladrière et sa fille Sandrine Ladrière ont décidé d’en faire don à l’État.


1. Motifs de fleurs formant une frise
Fragments retrouvés par la galerie Ratton-Ladrière
issus d’une tapisserie de la tenture de L’Apocalypse, 1382
Angers, Château
Photo : DRAC des Pays de la Loire
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Les analyses entreprises par Montaine Bongrand, restauratrice spécialisée dans le traitement des tapisseries anciennes, et Mohamed Dallel, responsable du pôle textile du Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH), ont confirmé l’appartenance de ces motifs à L’Apocalypse. Ils sont en effet identiques à ceux qui apparaissent sur l’une des tapisseries. Leurs couleurs sont encore relativement vives et ils conservent un nombre important de fils métalliques, d’or et d’argent, souvenirs de la préciosité de l’ensemble, qui n’en comporte plus beaucoup. La technique employée sur les fragments et sur la tenture est la même : un fil doré est créé à partir de fils de soie recouverts de lamelles d’argent plaquées d’or. Cette tapisserie est en outre « sans envers », donnant ainsi une image lisible des deux côtés, gage de sa qualité.


2. Motifs de fleurs formant une frise
Fragments retrouvés par la galerie Ratton-Ladrière
issus d’une tapisserie de la tenture de L’Apocalypse, 1382
Angers, Château
Photo : DRAC des Pays de la Loire
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