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De nombreux dépôts du CNAP au Musée des Beaux-Arts de Rennes

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11/11/20 - Dépôts - Rennes, Musée des Beaux-Arts - Le Musée des Beaux-Arts de Rennes a une nouvelle fois eu l’excellente idée de faire ses courses au Centre National d’Art Plastiques ou plutôt dans le Fonds national d’art contemporain, cette collection d’œuvres acquises par l’État depuis 1791 pouvant être prêtées ou mises en dépôt permanent dans des lieux publics. Beaucoup d’œuvres religieuses du XIXe siècle conservées dans les églises en France proviennent de cet ensemble.

D’autres œuvres sont toujours conservées au CNAP, dont les réserves se trouvent à Puteaux, sous l’esplanade de la Défense, et n’attendent que d’être montrées enfin au public. Celles qu’y a déniché Guillaume Kazerouni, responsable des collections d’art ancien au Musée des Beaux-Arts de Rennes, viennent ainsi enrichir ce musée pratiquement comme pourraient le faire de nouvelles acquisitions.


1. François-Édouard Picot (1786-1868)
La Mort de Jacob, 1813
Huile sur toile - 113 x 146,5 cm
Rennes, Musée des Beaux-Arts
Photo : MBAR
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Parmi les neuf tableaux qui y ont récemment été déposés, l’un des plus importants est incontestablement le plus ancien, qui est le Second Prix de Rome du concours de l’année 1813 par François-Édouard Picot, représentant La Mort de Jacob (ill. 1). Si le Premier Grand Prix fut accordé à Henri-Joseph de Forestier, le jury décida de décerner à Picot, de manière exceptionnelle et comme prix d’honneur, un second Premier prix qui lui ouvrit également les portes de la Villa Médicis. Élève de Vincent puis de David et l’un des meilleurs représentants du néoclassicisme français, notamment avec L’Amour et Psyché aujourd’hui conservé au Louvre, Picot fut également l’un des peintres religieux les plus prolixes (citons notamment le décor des cul-de-four de l’église Saint-Vincent-de-Paul et de Notre-Dame-de-Lorette à Paris et celui de la chapelle de la Vierge à l’église Sainte-Clotilde). Après le départ de Pierre-Narcisse Guérin pour devenir…

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