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Caravage, le Judith et Holopherne enfin dévoilé

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Attribué à Michelangelo Merisi,
dit le Caravage ou Caravaggio (1571-1610)
Judith décapitant Holopherne
Huile sur toile - 144 x 173 cm
Photo : Studio Sebert
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8/4/16 - Paris - Marché de l’art - L’histoire est si belle qu’elle paraît inventée, mais Éric Turquin nous a assuré qu’elle était vraie. Et elle ressemble un peu à celle qui avait vu surgir un jour, dans une salle de l’hôtel Drouot, un tableau de Georges de la Tour, provenant lui aussi d’un grenier. Elle possède, en tout cas, tous les ingrédients pour plaire au grand public.

Car non seulement le Judith décapitant Holopherne présenté aujourd’hui à la presse (après que nous ayons - les premiers - révélé cette redécouverte le 2 avril) aurait été trouvé dans un grenier d’une maison ancienne de la région de Toulouse, mais les propriétaires, nous dit-on, ne savaient même pas qu’ils avaient ce tableau ! C’est un dégât des eaux qui les aurait obligé à passer par une sous-pente pour y accéder, et y découvrir l’œuvre qui y avait été remisée à une date inconnue, peut-être en raison de son sujet sanglant. Cette découverte a eu lieu il y a deux ans et le commissaire-priseur appelé par les propriétaires, Marc Labarbe, a aussitôt contacté Éric Turquin. Celui-ci a su garder cette nouvelle secrète depuis 2014, alors qu’il l’a entre temps montré à plusieurs experts et connaisseurs, ce qui est un exploit. Et si la procédure de refus de certificat d’exportation ne prévoyait pas une parution au J. O., nous ne serions probablement toujours pas au courant.

Le texte de ce refus est curieux, comme nous avons déjà eu l’occasion de le signaler. « Possiblement attribué » est un pléonasme. Soit le tableau est « possiblement » de Caravage, soit il est « attribué à » Caravage, car cela veut dire la même chose.
Nous avons pu voir cette œuvre et l’examiner longuement. Si les avis sont divergents, Éric Turquin est certain qu’il est de Caravage, et le prix annoncé est de 120 millions d’euros (et…

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