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Bossuet, Miroir du Grand Siècle

Meaux, Musée Bossuet. Exposition terminée le 1er août 2004.

Le titre de cette exposition ne traduit pas sa réelle ambition. Davantage qu’une évocation de la vie et des écrits de Bossuet, il s’agit d’une véritable exposition de peintures du XVIIe siècle français, qui permet de découvrir plusieurs tableaux inédits, de nouvelles attributions très convaincantes, et de voir, tout simplement, de belles œuvres d’art.


1. Pierre Brébiette
Le Dominicain de Soriano recevant
l’image de saint Dominique des mains
de la VIerge en compagnie de
sainte Madeleine et sainte Catherine

Aix-en-Provence, Musée Granet
Voir l´image dans sa page
2. Charles Errard
Enée portant Anchise
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Voir l´image dans sa page

Si l’on a plus, et mieux, qu’une exposition Bossuet, celui-ci est cependant partout présent. Sylvain Kerspern, le commissaire de l’exposition, le dit dans le catalogue : l’évêque de Meaux ne s’est que fort peu occupé d’art. Mais l’art reflète les conceptions religieuses et morales de son époque, et l’on peut mettre les écrits de Bossuet en correspondance avec de nombreux tableaux. Les notices de chaque peinture [1] sont donc toutes rédigées dans cette optique : mettre en relation le thème, son traitement, et Bossuet. La démonstration est convaincante, mais ce n’est pas cela qui constitue l’aspect le plus intéressant de cette exposition.
Tout amateur de peinture du XVIIe siècle doit se rendre à Meaux. Il y verra un panneau (ill. 1) [2] nouvellement attribué à Pierre Brébiette, artiste dont les tableaux refont surface depuis quelques années [3]. L’œuvre est typique de son faire précieux, proche de Vignon. Elle était conservée au Musée Granet d’Aix-en-Provence sous une attribution à l’école romaine du XVIIe siècle. Autre tableau ayant changé d’identité à l’occasion de cette exposition, un peu convaincant Jean-Baptiste Corneille devient un Charles Errard [4] (ill. 2), peintre dont le corpus, comme celui de Brébiette, s’étoffe peu à peu. Un grand Louis Licherie, Harpage…

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