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Actualité du Musée des Beaux-Arts de Reims

1. Anonyme flamand
Vie et passion du Christ, XVIe siècle
Huile sur bois - 221 x 253 cm
Reims, Musée des Beaux-arts
Photo : Christian Devleeschauwer
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21/3/12 - Acquisitions, restaurations - Reims, Musée des Beaux-Arts - Sis depuis 1913 dans une partie de l’ancien palais abbatial de Saint-Denis, le musée des Beaux-Arts de Reims est réputé pour ses collections d’art ancien, de Cranach à David, sans oublier son fonds XIXe, riche de vingt-sept Corot notamment, en partie constitué grâce à la générosité d’Henry Vasnier ; cet amateur éclairé et directeur de la Maison de champagne Pommery légua en effet la majorité de sa collection en 1907, soit quelque 600 œuvres et objets d’art...
Le dynamisme du musée est aujourd’hui assuré par son directeur, David Liot, et par Catherine Delot, conservateur en chef, qui nous ont fait le tour du propriétaire. Un intéressant polyptyque flamand de 1520, redécouvert dans les réserves a été restauré (ill. 1) ; l’ordre des panneaux, peints recto-verso, n’ayant pu être déterminé, l’ensemble offre un aspect quelque peu hétérodoxe. Quant à la fameuse série de toiles peintes à la détrempe entre le milieu du XVe et le milieu du XVIe siècle, illustrant pour la plupart des scènes de la vie du Christ, elles avaient subi plusieurs expériences malheureuses de restauration il y a quelques dizaines d’années, mais un groupement de restaurateurs, avec le C2RMF, semble finalement avoir trouvé la solution adéquate.

Ces derniers temps, le musée s’est tourné vers les XXe et XXIe siècles, comme en témoignent ses acquisitions et bien sûr le projet d’un nouveau bâtiment qui s’élèvera ex-nihilo à côté des Halles du Boulingrin et devrait ouvrir ses portes en 2017. Les architectes retenus pour le concours sont pour l’instant au nombre de quatre - Dominique Perrault, David Chipperfield, Kengo Kuma et X-TU –, mais l’heureux élu devrait être annoncé d’ici le mois de mai. Le déménagement des collections dans un nouvel espace devrait permettre de les redéployer et de créer de nouvelles sections qui mettront en valeur les créations des années 1920, le surréalisme rémois incarné par le Grand Jeu (1927-1932), ou encore l’abstraction des années 1960. Les salles consacrées au vitrail, aux arts décoratifs et au mobilier se verront enrichies grâce à une politique de dépôts très active, le budget annuel du musée variant autour de 150 000 à 180 000 euros. Ainsi le Mobilier national, les Arts décoratifs, le Centre Pompidou et le Fonds national d’Art contemporain ont accepté de confier des œuvres, selon des conventions de cinq ans renouvelables. Le Mobilier national, par exemple, a déposé une chaise pour laquelle Adrien Karbowsky a fourni le modèle de tapisserie. Une autre création de ce peintre, décorateur et architecte a été achetée en 2010 : il s’agit d’un tissu de brocatelle qui décorait le salon de musique du marquis de Polignac à Reims, confectionné par Tassinari et Chatel.


2. Jacques Gruber…

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