Contenu abonnés

A Saint-Cloud, quel avenir pour la caserne Sully ?

Caserne Sully, bâtiment Charles X
Façade sur la Seine
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Depuis plusieurs mois, nous avons consacré de nombreux articles à la révision du PLU de Versailles qui se déroulait dans la plus grande discrétion et qui risquait d’être actée sans que nul ne s’y oppose.
Maintenant que la question est heureusement mieux médiatisée, et qu’un recours a été déposé par la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF), il est temps de nous pencher de plus près sur une opération du même genre, peut-être encore plus grave, qui concerne la ville de Saint-Cloud, pourtant déjà largement vandalisée par l’urbanisme dément des années 60/70.

Grâce à la vigilance de certains habitants qui se sont constitués en association (Aimer vivre à Saint-Cloud), le sujet a déjà été largement traité par les journaux, et là encore la SPPEF veille. Cette question a été brièvement évoquée dans notre première émission de Patrimoine en question(s) et nous y reviendrons bientôt plus en détail (l’enquête publique de révision du PLU s’est terminée aujourd’hui).

Parmi les nombreux sujets d’inquiétude de ce dossier, le devenir de la caserne Sully, un ensemble de bâtiments situés le long de la Seine, à l’est du parc, et notamment du bâtiment dit Charles X (ill. 1) car construit sous la Restauration, est l’un des plus prégnants. Ne bénéficiant d’aucune protection monument historique, cet édifice appartenant à l’Etat [1] et commercialisé par France Domaine, risquait d’être détruit.
Le président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, a annoncé aujourd’hui lors d’une conférence de presse qu’il avait obtenu de pouvoir acheter le bâtiment, pour 6,5 millions d’euros, afin de le sauvegarder, de le restaurer en respectant son caractère historique, et d’y installer les Archives départementales actuellement conservées trop à l’étroit dans un édifice moderne à Nanterre, ainsi que des salles d’exposition.

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.