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À l’apogée de l’impressionnisme. La collection du Dr. G. de Bellio

Paris, Musée Marmottan, du 10 octobre 2007 au 3 février 2008.

1. Claude Monet (1840-1926)
Impression, soleil levant, 1873
Huile sur toile - 48 x 63 cm
Paris, Musée Marmottan
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Si le grand public connaît bien Impression, soleil levant (ill. 1) le nom de son premier propriétaire en 1878 n’a guère connu la même fortune. Issu d’une noble famille roumaine, Georges de Bellio (1828-1894) quitte Bucarest pour Paris en 1851. Dès 1874, année de la première exposition impressionniste, il acquiert des œuvres de Pissarro et de Monet. Ce dernier tient une place majeure chez De Bellio, qui entretient un rapport fort avec l’artiste au point d’assurer à Monet qu’il ne se séparera jamais d’une seule de ses toiles. Le collectionneur tiendra parole, et ses œuvres ne seront dispersées qu’après sa mort : dès les années 1940 sa fille, Victorine Donop de Monchy, fait ainsi don d’une majeure partie de la collection paternelle au Musée Marmottan.

Il était donc temps pour cette institution de rendre hommage à De Bellio. Il fut ainsi l’un des touts premiers collectionneurs d’œuvres impressionnistes, dont on sait que la modernité passe autant par l’identité picturale que par une diffusion grâce aux circuits privés. Comme les marchands, De Bellio a l’œil pour les toiles des nouveaux maîtres : mais à la différence de Durand-Ruel ou Vollard, il ne s’enthousiasme pas pour les évolutions esthétiques de la fin des années 1880. Autrement dit, la collection ne s’enrichit guère de toiles liées au néo-impressionnisme, qu’il s’agisse de la génération de Seurat ou des œuvres plus tardives des « pionniers » de 1874.

2. Berthe Morisot (1841-1895)
Au bal, 1875
Huile sur toile - 62 x 52 cm
Paris, Musée Marmottan
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Si une approche par les collections et les galeries a su renouveler les études sur les avant-gardes de la fin du XIXème siècle, cet hommage rendu à De Bellio s’avère bien décevant. Le choix d’œuvres, provenant des fonds du musée et d’autres institutions, a du mal à…

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